Dire « NON » à la drogue en France
L’association « Non à la drogue, Oui à la vie », subventionnée par l’Église de Scientologie, gagne du terrain en France grâce à ses actions de prévention et d’information.
Créée en 1991 à l’initiative de l’acteur Xavier Deluc, cette campagne antidrogue fournit aux parents, aux éducateurs et aux jeunes eux-mêmes l’arme la plus puissante : la connaissance.
Au cours de ces dernières années, les bénévoles de l’association ont distribué des millions de brochures d’information, unissant leurs efforts à ceux d’autres associations concernées par le problème de la drogue et ses effets désastreux sur notre jeunesse. Une série de cinq brochures a été publiée pour informer le public des véritables dangers des drogues : Drogue : la vérité sur le joint; Ecstasy, le traître démasqué; Héroïne : la mort dans le sang; Cocaïne : la main de la mort et Drogue et enfants : que faire ?
Les bénévoles de cette association ont distribué 3 millions de ces brochures et 13 millions de tracts alertant sur les dangers de la drogue et en particulier sur les dangers du cannabis.
Chaque semaine, ils tiennent des stands d’information dans différentes villes comme Paris, Lyon, Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Nice, Cannes, mais aussi Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, St Etienne, ou encore Angers, Nantes, Le Mans. Lors de ces manifestations, ils invitent la population à s’engager moralement à mener une vie sans drogue et à signer un engagement moral. En échange, chaque personne se voit décerner et remettre le titre d’« Ambassadeur pour une France sans drogue ». À ce jour, des dizaines de milliers de personnes on fait le choix de ne jamais prendre de drogue.
UN LARGE SOUTIEN
La valeur de ces publications se voit facilement dans les endroits où elles sont distribuées et on constate que de plus en plus d’associations locales, d’organismes publics ou de personnes à titre individuel en réclament davantage. Pour répondre à la demande sans cesse croissante, ces brochures sont mises à la disposition du public dans les associations de jeunes, les centres d’information sur la toxicomanie et les institutions de réhabilitation qui manquent cruellement d’informations de ce type et ne peuvent donc remplir de manière efficace leur mission de prévention de la toxicomanie.
Ci-dessus et ci-dessous à droite : Marseille, ci-dessous Paris.
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CHEZ LES PROFESSIONNELS
Depuis la création de cette association, les commerçants ont souhaité participer activement à cette campagne de prévention antidrogue. Encore aujourd’hui, il n’est pas rare de rencontrer dans les grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille des commerçants qui apposent les affiches Non à la drogue, Oui à la vie sur leur vitrine et distribuent les brochures de prévention à leur clientèle depuis une dizaine d’années. Pour ces commerçants, il est évident que la mise à disposition de ces brochures dans leur commerce a permis à des milliers de jeunes de ne jamais essayer de fumer du cannabis, mais aussi à des milliers d’autres d’arrêter, malgré la banalisation encouragée par l’ancien gouvernement.
Un commerçant de Marseille à déclaré « Grâce à cette action de prévention, mon fils a refusé de toucher à la drogue et en plus, il éduque ses copains pour qu’ils ne tombent pas dans ce piège infernal ».
Les médecins généralistes, de plus en plus souvent questionnés sur le problème de la consommation de drogue par leurs patients, pour la plupart des mères de famille, sont tout aussi désemparés. C’est pourquoi depuis quelques années, tout comme les commerçants, ils mettent dans leur salle d’attente à disposition de leurs patients des présentoirs avec les différentes brochures de prévention. Dans la région parisienne, une mère de famille a ainsi appelé le standard de l’association Non à la drogue, Oui à la vie de son portable alors qu’elle attendait dans la salle d’attente de son médecin de famille et a pu obtenir des réponses qui l’ont aidée à affronter plus sereinement le problème de toxicomanie de son jeune fils.
Les gérants de discothèques ont eux aussi souhaité agir. Sensibles à ce fléau et déjà actifs dans des campagnes telles que « Boire ou conduire, il faut choisir », ils sont confrontés au problème de la drogue à l’intérieur de leur établissement et souhaitent faire des actions de prévention et de mise en garde. Ainsi le patron d’une discothèque explique que depuis quelques mois, il remet à ses clients les brochures de prévention de l’association Non à la drogue, Oui à la vie à l’entrée du club : « Dans l’ensemble les jeunes apprécient cette action et sont très intéressés. De plus, cela fait reculer les dealers qui comprennent que dans ce club il y a une volonté de combattre la drogue et que le patron ne fermera pas les yeux. »
MUNICIPALITÉS ET FORCES DE L’ORDRE
Parmi les « supporters » de cette campagne, on trouve également des responsables municipaux et des représentants des forces de l’ordre qui, eux-mêmes témoins des dégâts causés par la drogue dans leurs communautés, utilisent les brochures de prévention Non à la drogue, Oui à la vie pour leur propre présentation à des parents ou des groupes de jeunes. Donc, il n’est pas rare de trouver ces brochures de prévention dans les centres d’information pour la jeunesse où elles compensent un manque de documentation indispensable sur les dangers des drogues.
Les officiers de police confrontés chaque jour à la toxicomanie n’ont pas les ressources pour consacrer les efforts nécessaires à l’information du public et aux programmes de prévention. C’est pourquoi dans certaines régions de France, ils utilisent eux-mêmes ces brochures ou aident l’association Non à la drogue, Oui à la vie à trouver des locaux pour que les bénévoles de cette association puissent réaliser leurs actions de prévention destinées aux jeunes et à leurs parents.
RESPONSABLES NATIONAUX ET DIPLOMATES
Dans de nombreux pays, des parlementaires ont manifesté leur soutien à ces actions contre la drogue et à la distribution des brochures de prévention par les bénévoles de l’association Non à la drogue, Oui à la vie.
En France, après avoir reçu un exemplaire de la brochure Cocaïne et crack : la main de la mort, un député a déclaré qu’il se battait personnellement depuis dix ans contre la légalisation de la drogue. Il s’est réjoui de la large diffusion de ces informations par l’Église et a demandé à recevoir plusieurs centaines de ces brochures.
Des diplomates étrangers appellent les bénévoles de Non à la drogue, Oui à la vie pour apporter à leur pays de l’aide en développant des programmes de sensibilisation contre la drogue dans les établissements scolaires. Ainsi, en France, après avoir reçu la série des 5 brochures de prévention, un ambassadeur, lui-même médecin et très actif dans la lutte antidrogue, a déclaré qu’il s’agissait d’outils essentiels pour rendre les efforts de prévention plus efficaces.
DES RÉSULTATS À LA MAISON ET DANS LES RUES
Le meilleur indicateur de l’efficacité de cette campagne reste le résultat immédiat et les changements qui se produisent au niveau d’une personne et de sa famille.
À Marseille, plusieurs jeunes ont déclaré, lors d’actions de terrain, notamment dans les quartiers Nord, qu’après la lecture de la brochure Drogue : la vérité sur le joint ils avaient décidé d’arrêter de prendre du cannabis et avaient réussi.
Dans le nord de la France, une mère désespérée qui venait d’apprendre que son fils de 11 ans fumait régulièrement à l’école, non seulement des cigarettes mais surtout du cannabis, a téléphoné à l’association Non à la drogue, Oui à la vie. Elle en avait tout d’abord parlé à son médecin et avait été effondrée par sa réponse : il lui avait proposé de traiter son fils avec une drogue de substitution. Un membre de l’association la rassura et lui envoya immédiatement la brochure Drogue et enfants : que faire ?, qu’elle put alors utiliser. En parlant avec son fils la vérité éclata rapidement : il avait fumé son premier joint en cachette avec son père et avait promis de ne pas en parler à sa mère. À la suite de cela, elle put aider son ils à arrêter de fumer des joints et cette mère maintenant informée fut en mesure d’aider une autre maman qui avait les mêmes problèmes avec sa fille de 17 ans qui prenait à la fois du cannabis et de l’ecstasy.
Bien d’autres mères de familles ont été aidées grâce à cette campagne d’information et face à la demande toujours plus grande, il a été décidé de créer un Collectif des mères de famille contre le cannabis. Pour plus d’informations, contactez Agnès Bron (voir coordonnées ci-dessous).
En Europe, plus de 9,6 millions de brochures de prévention ont été distribuées par les équipes de bénévoles de l’association Non à la drogue, Oui à la vie.
Association de prévention Non à la drogue, Oui à la vie. 116 rue de Charenton. 75012 Paris
Tél. : 01 44 74 61 68
e-mail : info@nonaladrogue.org site : www.nonaladrogue.org
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