La justice française protège la liberté de conscience
L’Eglise de Scientologie blanchie dans l’affaire des dossiers disparus
La Juge Bismuth-Sauron vient de rendre un non-lieu dans le cadre de l’affaire de soustraction de pièces relatives aux dossiers ouverts en 1983 et 1989, dossiers qui avaient été instruits par la Juge Marie-Paule Morachini.
L’attendu de l’ordonnance de non-lieu communiquée aux parties civiles est sans ambiguïté :
« D’une manière générale, aucun des témoignages recueillis au cours de cette information n’a permis de privilégier l’hypothèse d’une soustraction frauduleuse de ces pièces sur celle non moins plausible de leur probable égarement.
« Attendu qu’il ne résulte pas de l’information de charges suffisantes à l’égard de quiconque d’avoir commis les faits de soustraction de pièces ayant été remises en raison de ses fonctions à une personne dépositaire de l’autorité publique.
« Déclarons n’y avoir lieu à suivre en l’état (...). »
Par cette ordonnance de non-lieu, l’Église de Scientologie ressort blanchie d’accusations outrancières lancées notamment par Maître Morice, habitué des plaidoiries de couloir, et les associations d’intégristes laïcs qui ne survivent que par l’apport massif de subventions publiques, faute de bénéficier du moindre soutien populaire. Ces accusations avaient fait couler beaucoup d’encre à l’époque.
Encore beaucoup de bruit pour rien...
Cette brochure retrace l’histoire du rapport de la commission d’enquête parlementaire de janvier 1996, mais une histoire « politiquement incorrecte » qu’il est douteux de voir relatée dans les médias, tant est pesant le nouveau maccarthysme antireligieux qui sévit en France sous couvert de « lutte contre les sectes ». Dossier établi par Éthique & Liberté, disponible sur simple demande au journal.
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