e 15 avril 1996, quelques-uns des spécialistes et des autorités du monde du droit les plus respectés de la nation ont fondé un “Observatoire” pour étudier les religions minoritaires dans un “esprit objectif, indépendant et scientifique.”

     Cet Observatoire considère les point suivants comme ayant une priorité absolue :

Etudier la doctrine et les pratiques des religions minoritaires en examinant leurs publications et en entendant leurs dirigeants, leurs membres et leurs anciens membres.

Faire des recherches sur chaque mouvement et rédiger des documents informatifs sérieux et objectifs  ceux-ci seront destinés à la distribution dans les administrations, aux membres officiels d’autorités locales, magistrats, officiers de police, gendarmes, travailleurs sociaux et autres autorités ainsi qu’aux médias.

Contrôler les renseignements qui circulent dans les médias sur les minorités religieuses.

Etablir un rapport annuel sur les tendances concernant les minorités religieuses en France, destiné à être distribué à diverses autorités.

     Peu après sa formation, l’Observatoire publia la déclaration suivante : « L’Observatoire est composé d’hommes de loi connus pour la qualité et la quantité du travail qu’ils ont accompli dans ce domaine ainsi que pour leur attachement aux questions de liberté publique. »

     Selon le Figaro du 27 avril, « En présentant leurs projets à la presse... les quatre juristes qui composent le bureau de l’Observatoire privé” – Philippe Gast, docteur en droit, M^e L. Olivier Seguy, M^e Karim Achoui, avocats à la cour, et M^e J. Marc Florand, professeur de droit et président de cet observatoire – “n’ont pas manqué de dénoncer les critères “flous” et “discutables” retenus par le rapport parlementaire ». On compte également parmi les membres : le professeur Jean Buffar  le bâtonnier Noël  le bâtonnier Lussan, pour n’en citer que quelques uns.

     L’Observatoire a fait remarquer que l’indépendance et l’objectivité étant essentielles à sa mission, il n’incluait pas d’hommes politiques ou de représentants du gouvernement.