L’influence de la Religion dans la Société par L. Ron Hubbard
Alors que nous sommes maintenant dans un nouveau millénaire, les gouvernements, les groupes, les individus, le monde se débat pour arriver à terme avec tout un éventail de propositions concernant les Droits de l’Homme. Les développements technologiques du siècle passé, avec tout le respect qu’on leur doit, ont fait avancer la civilisation à la vitesse d’années-lumières comparé au précédent millénaire. Mais pour tout le progrès dans le domaine des sciences de la physique, nous avons un manque d’avancement équivalent dans le domaine des influences qui causeraient la prise de conscience des droits humains et la responsabilité requise pour que les hommes puissent exercer l’énorme pouvoir qu’ils détiennent. Que ce soit la communication des mass media, la fissure de l’atome ou les mélanges chimiques qui altèrent le mental humain, L. Ron Hubbard, fondateur de la religion de Scientologie, a examiné le rôle de la religion dans la société. Son message est remarquablement pertinent en ce moment.
Un philosophe du début du XXe siècle a parlé du déclin imminent de l’Occident. Ce qu’il n’a pas prévu, c’est que l’Occident exporterait sa culture et entraînerait le monde entier dans les affres de sa mort.
Nous assistons aujourd’hui à ce déclin, et puisque nous y sommes impliqués, il revêt la plus haute importance à nos yeux. Soit les idéaux qui nous sont chers survivront, soit de nouvelles valeurs odieuses l’emporteront. Tel est l’enjeu.
Il ne s’agit pas de paroles en l’air. Nous nous trouvons aujourd’hui à un grand tournant de l’histoire, et ce que nous faisons aujourd’hui déterminera si le monde va maintenant remonter la pente ou s’il va continuer de glisser dans une autre ère de ténèbres.
Il importe de savoir que les mauvaises conditions ne sont pas le fruit du hasard. La décadence culturelle que nous voyons autour de nous n’est pas fortuite. Elle a été créée. À moins de comprendre cela, un individu ne peut pas se défendre ni étendre son influence dans la société d’une manière efficace.
Une société est capable de survivre des milliers d’années à moins d’être attaquée de l’intérieur ou de l’extérieur par des forces hostiles. Quand de telles attaques ont lieu, elles ont pour premières cibles les dieux et héros religieux et nationaux, les dirigeants potentiels, le respect de soi et l’intégrité de ses membres.
Les points d’attaque d’ordre matériel sont les finances, les communications, les techniques et la privation de ressources.
Si vous regardez autour de vous aujourd’hui, vous trouverez d’innombrables exemples de ces points. Ils nous assaillent tous les jours par le biais des journaux.
Des attaques que subit une culture, la plus grave est probablement celle qui est dirigée contre son expérience religieuse. Là où l’on peut détruire ou saper les institutions religieuses, on peut très rapidement renverser et anéantir la substance même de la société.
La religion constitue le premier sens de la communauté. Or ce sens est fondé sur l’expérience mutuelle avec autrui. Une société où le sens religieux de la communauté, et avec lui une confiance et intégrité réelles, sont à même d’être détruits, est telle un château de sable incapable de se défendre contre la mer inexorable.
Depuis un siècle environ, la religion subit des attaques acharnées. On vous a dit que c’était « l’opium du peuple », que ce n’était pas scientifique, que c’était primitif; en bref, qu’il s’agissait d’un leurre.
Mais derrière toutes ces attaques à l’encontre de la religion organisée, se dressait une cible plus fondamentale : la spiritualité de l’homme, votre propre nature spirituelle, le respect de soi et la paix de l’esprit. Il se peut que cette propagande ait si bien réussi que vous-même ne croyez plus en votre nature spirituelle ; mais je vous assure qu’elle existe.
En fait, vous n’avez pas d’âme, vous êtes votre âme. Autrement dit, vous n’êtes pas ce livre, votre carte de sécurité sociale, votre corps ou votre raison. Vous êtes vous. Ceci va devenir plus évident, si ça ne l’est pas déjà, en lisant ce livre.
Persuadez un homme qu’il est un animal, que sa propre dignité et le respect qu’il a de lui-même sont des leurres, qu’il n’y a pas d’ « au-delà » auquel aspirer, qu’il n’y a pas de soi potentiel plus élevé auquel parvenir, et vous aurez un esclave. Permettez à un homme de découvrir qu’il est lui-même, qu’il est un être spirituel, qu’il est capable de pouvoir de choix et qu’il a le droit d’aspirer à une plus grande sagesse, et vous lui aurez donné le départ sur une voie plus élevée.
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Une société est capable de survivre des milliers d’années à moins d’être attaquée de l’interieur ou de l’extérieur par des forces hostiles.
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Bien entendu, de telles attaques envers la religion vont à l’encontre des aspirations traditionnelles de l’homme vers une plénitude sprituelle et un mode de vie éthique.
Depuis des milliers d’années sur cette planète, l’homme pensant a affirmé sa propre spiritualité et a considéré que la sagesse ultime était l’édification spirituelle.
La pensée nouvelle et radicale que l’homme est un animal sans nature spirituelle a un nom : le matérialisme totalitaire. Le matéria-lisme est la doctrine selon laquelle « il n’y a que la matière qui compte ». Les apôtres de cette nouvelle pensée essayent de convaincre tout le monde que dans le fond, les gens ne sont en fait qu’une masse, et que la personne devrait s’agglutiner à cette masse qui alors la protégerait.
Pour les gouvernements militaristes et totalitaires, ainsi que pour leurs partisans des cent dernières années qui souhaitaient justifier leurs atrocités et leur asservissement des masses, cette position philosophique était très pratique.
Une des astuces employées a été d’attaquer la religion comme étant non scientifique. Cependant la science elle-même n’est qu’un outil pour mieux maîtriser l’univers physique. Et le comique de la chose, c’est que la science elle-même peut devenir une religion.
Gerhard Lenski à la page 331 de son livre The Religious Factor, a Sociologist’s Inquiry [Le factor religieux, enquête d’un sociologue], définit la religion comme « un système de croyances concernant la nature de la force ou des forces déterminant en dernière analyse la destinée de l’Homme, et les pratiques qui sont associées à ce système, partagées par les membres d’un groupe ».
Les activités scientifiques peuvent être aussi fanatiques que les activités religieuses. Les groupes scientifiques peuvent être eux-mêmes des monopoles religieux de « science orthodoxe ». Le concept einsteinien de l’espace et du temps peut lui-même devenir écriture sainte, tout comme les écrits d’Aristote qui, au Moyen âge, ont été convertis en dogmes par l’orthodoxie pour écraser toute nouvelle idée. (Einstein lui-même , jusqu’à la dernière partie de sa vie, etait considéré comme un dissident et se voyait refuser l’entrée dans les sociétés savantes.)
La science elle-même peut devenir une nouvelle croyance, un système tout nouveau tout beau pour surmonter l’angoisse avec des explications supprimant toute crainte de Dieu ou de l’au-delà.
Ainsi la science et la religion ne sont pas une dichotomie (une paire d’opposés). La science elle-même a été empruntée aux anciennes études religieuses en Inde et en Égypte.
La religion a également été attaquée comme étant primitive. Un individu étudiant trop de cultures primitives pourrait en venir à croire que la religion est quelque chose de primitif, puisqu’elle est si prépondérante dans ces cultures et que les civilisations « modernes » peuvent s’en passer. En vérité, la religion n’est jamais aussi nécessaire en tant que force civilisatrice que quand l’Homme dispose entre ses mains de forces colossales, alors que les aptitudes sociales mises en valeur par la religion peuvent lui faire défaut.
Les grandes forces civilisatrices religieuses du passé, le bouddhisme, le judaïsme, le christianisme et d’autres, ont toutes souligné la différenciation entre le bien et le mal ainsi que des valeurs éthiques plus élevées.
La baisse du nombre de personnes allant à l’église aux États-Unis coincide avec une augmentation de la pornographie et de l’immoralite en général, ainsi qu’un accroissement du crime — accroissement donnant lieu à une augmentation des forces de police sans que résulte une diminution de l’aberration morale.
Quand la religion n’a pas d’influence dans une société ou a cessé d’en avoir, l’État hérite de tout le fardeau de la moralité publique, du crime et de l’intolérance. Il doit alors avoir recours à la punition et à la police. Toutefois, ses efforts sont vains, car si la moralité, l’intégrité et le respect de soi ne sont pas déjà inhérents à l’individu, essayer de les imposer ne mènera pas à grand-chose. Seules une conscience sprituelle et une imprégnation de la valeur sprituelle de ces attributs peuvent donner lieu à leur développement. Il faut qu’il y ait davantage de raison, de motivation émotionnelle à être moral, etc. que de menaces de discipline humaine.
Quand une culture s’est completement détournée de poursuites spirituelles pour tomber dans le matérialisme, il nous faut commencer par démotrer à chacun qu’il est une âme et non un animal matériel. S’étant rendu compte de sa propre nature religieuse, l’individu peut recouvrer une conscience de Dieu et devenir davantage lui-même.
La médecine, la psychiatrie et la psychologie ont « résolu » tout le problème de la « nature humaine » en le tronçonnant en classifications d’ordre matériel : corps, cerveau, force. Et comme elles exigent le monopole sur le plan politique et qu’elles se servent de propagande sociale et politique pour faire valoir leur monopole, elles interdisent toute recherche véritable de réponses à la nature humaine.
Leur manque de résultats dans le domaine de la nature humaine est la preuve de leurs échecs. Elles ne peuvent pas changer l’homme — elles ne peuvent que dégrader. Bien qu’elles affirment leur domination dans le domaine de la nature humaine, elles sont incapables de montrer des résultats — et ce manque de résultats n’est nulle part plus flagrant que dans leurs propres rangs. Elles détiennent le record des suicides et choisissent d’utiliser la force sur autrui. Sous leur tutelle, le taux de crimes et de forces antisociales a augmenté. Mais ce pour quoi elles sont le plus condamnées, c’est pour leurs attaques contre quiconque cherche des réponses et contre les influences civilisatrices de la religion.
Bien sûr si une personne trouve à redire à quelque chose, cela implique qu’elle souhaite prendre des mesures à cet égard et qu’elle ferait quelque chose si elle le pouvait. Si un individu n’aime pas le crime, la cruauté, l’injustice et la violence de cette société, il peut y faire quelque chose. Il peut devenir un MINISTRE VOLONTAIRE et aider à civiliser cette société, à lui apporter conscience, bonté et amour et à la libérer du calvaire en y instillant confiance, décence, honnêteté et tolérance.
En bref, dans ce monde de plus en plus cynique et désespéré, le ministre volontaire concrétise la définition de religion.
Regardons à nouveau cette définition de religion.
En quelques mots, on peut définir la religion comme croyance en des êtres spirituels. Plus généralement, on peut définir la religion comme un système de croyances et de pratiques au moyen desquels un groupe de personnes se débat avec les problèmes ultimes de la vie humaine. La religiosité sous-entend deux choses : premièrement, une croyance que le mal, la douleur, la confusion et l’injustice sont des faits fondamentaux de l’existence ; deuxièmement, un ensemble de pratiques et de croyances consacrées connexes qui expriment une conviction que l’homme pourra finalement être sauvé de ces réalités.
Ainsi, un ministre volontaire est une personne qui aide son prochain volontairement en redonnant but, vérité et valeurs sprituelles aux vies des autres.
Un ministre voluntaire ne ferme pas les yeux sur la douleur, le mal et l’injustice de l’existence. Au contraire, il est formé pour remédier à ces choses et pour aider les autres à trouver un soulagement, ainsi qu’une nouvelle force personnelle.
Comment un ministre volontaire accomplit-il ces miracles ? Essentiellement, il se sert des techniques de Scientologie pour changer les conditions d’existence pour le mieux ; et ce pour lui-même, sa famille, ses groupes, amis, relations et pour l’humanité.
Pour bien survivre, une société a besoin d’au moins autant de ministres volontaires qu’elle a de policiers. Une société obtient ce sur quoi elle se concentre. Si elle se concentre sur les valeurs spirituelles plutôt que sur le crime, un jour nouveau pourra encore naître pour l’homme.
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