Éditorial Bâtir un avenir meilleur
par Yvette Valcourt-Shank
Présidente Église de Scientologie
Pour plusieurs, la matinée du 11 septembre 2001 fut le réveil brutal d’un cauchemar qui signifiait que notre bonheur et notre sécurité sont en péril dans notre societé nord-américaine du troisième millénaire. Une réalisation soudaine que des événements et des circonstances qui se produisent aux endroits les plus reculés du globe pourraient bouleverser notre avenir et briser notre vie en mille morceaux.
Nos dirigeants politiques ont fait de la lutte contre le terrorisme une priorité mais des spécialistes des droits de l’homme craignent l’érosion et la violation des libertés fondamentales qui forment la base et l’essence d’une société libre et démocratique.
Des cyniques répètent un message laissant présager le pire: que de toute manière, l’abus de drogues et la violence ne peuvent qu’augmenter et les droits humains diminuer. Les cyniques ont-ils raison ou leur attitude pessimiste et apathique fait-elle partie intégrante de la problématique sociale ?
Si certains ont dit que le monde avait changé depuis le 11 septembre 2001, d’autres disent que le monde devra vraiment changer pour que notre civilisation puisse survivre ; qu’en tant que société, nous devons changer notre attitude et utiliser cette occasion pour résoudre les problèmes sociaux liés à l’intolérance, la violence et la criminalité qui pourraient conduire des extrémistes à recourir au terrorisme.
Et si notre avenir, comme celui de l’humanité, reposait sur le sentiment de fraternité et la détermination d’améliorer la vie autour de nous, à l’image du fabuleux destin d’Amélie Poulain ?
Ironie du sort, la tragédie terroriste a eu un résultat auquel les auteurs ne s’attendaient pas : un appel quasi universel à plus de tolérance et des gestes de bienveillance, spécialement envers ceux qui appartiennent à d’autres groupes raciaux, ethniques ou religieux.
Un exemple de cette attitude bienveillante qui s’est manifestée à travers le monde concerne un groupe de québécois qui se sont rendus à New York, quelques jours à peine après la tragédie, afin d’aider les efforts de secours au « Ground Zéro », le sujet de notre article en première page.
Nous vivons depuis longtemps sous la menace d’ennemis plus familiers mais plus insidieux : drogue, immoralité, analphabétisme et intolérance sont visibles sous une forme ou une autre. Beaucoup d’enfants grandissent aujourd’hui en croyant que c’est ça la vie et qu’on ne peut rien y faire.
Ne devrions-nous pas examiner sérieusement ces maux sociaux et tenter de les résoudre en appliquant des méthodes humaines, basées sur un attitude fraternelle ? Pourquoi utiliser de prétendues solutions comme des drogues de substitution pour les toxicomanes ou encore d’autres drogues pour les personnes en détresse qui ne font qu’empirer le fléau de la toxicomanie et de l’itinérance. N’est-il pas temps de parler de méthodes et d’actions qui améliorent vraiment les conditions difficiles de la vie ?
L’amélioration de notre avenir en tant que société est justement le thème de cette première édition de Justice & Liberté, une nouvelle publication au Québec. Ce premier numéro traite des efforts de bénévoles de l’Église de Scientologie à New York et à Washington. Il contient aussi des nouvelles sur des méthodes efficaces de désintoxication et de prévention contre les drogues, aussi on y mentionne des efforts pour améliorer les droits de l’homme et les relations entre groupes ethniques et religieux.
Il s’agit également d’un journal d’enquête dans l’intérêt public. Nous examinons des situations qui doivent être corrigées pour protéger les droits et les libertés de tous. C’est la raison pour laquelle nous vous offrons un reportage exclusif qui a reçu le soutien du « Fund for Investigate Journalism » dont le siège est situé à Washington, D.C. Une série de deux articles levant le voile sur un aspect scandaleux, jusqu’à maintenant inconnu, de la tragédie des Orphelins de Duplessis : cobayes pour des expériences psychiatriques. Un rappel à la vigilance qui est essentielle dans une société juste et démocratique parce que les apparences sont souvent trompeuses.
Nous apprécions vos commentaires et vos idées, et sommes prêts à vous aider. N’hésitez pas à nous contacter.
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