ESSAYEZ DE TRAITER LES AUTRES COMME VOUS VOUDRIEZ QU’ILS VOUS TRAITENT
de L. Ron Hubbard

Le Chemin du Bonheur est un guide vers une vie plus heureuse, basé entièrement sur le bon sens. Il contient 21 préceptes pour une vie réussie dans un monde moderne. Un extrait du précepte 20 est inclus ici et d’autres seront publiés dans des éditions futures de « Éthique et liberté ».

Au delà de 55 million de copies de ce livre on été distribuées dans le monde.

Voilà une version pos tive de la “Règle d’or”. Mais ce sentiment d’irritation ne vient peut-être pas de l’idée de “bien se conduire”. Peut-être est-ce tout simplement que la personne ne comprend pas ce que “bien se conduire” veut dire.

On peut se trouver pris dans une multitude d’opinions contradictoires et d’idées vaseuses lorsqu’on cherche à déterminer ce qu’est une “bonne conduite”. Par exemple, peut-être n’a-t-on jamais compris (même si le professeur, lui, comprenait) pourquoi on recevait telle ou telle note pour la “conduite”. Peut-être même a-t-on entendu ou admis des principes erronés : “Les enfants doivent se taire”, ou encore : “Bien se conduire, c’est se tenir tranquille”.

Il est cependant possible d’éclaircir la question à son entière satisfaction.

De tout temps et en tout lieu, l’homme a respecté et vénéré certaines valeurs. On les appelle vertus. On les a attribue aux sages, aux saints et aux dieux.

Elles ont marqué la différence entre le barbare et la personne civilisée, entre le chaos et une société honnête.

Nous pouvons y parvenir par nos propres moyens. En fait, presque tout le monde peut trouver la réponse. Si nous nous mettions à réfléchir à la façon dont nous aimerions être traités, nous déterminerions du même coup quelles sont les vertus humaines.

Imaginez simplement comment vous aimeriez que les autres se comportent avec vous.

Tout d’abord, vous voudriez sans doute qu’on vous traite avec justice.

Vous n’aimeriez pas que les gens racontent des mensonges à votre sujet, ni qu’ils vous condamnent à tort ou trop durement. Pas vrai ?

Vous voudriez probablement que vos amis et votre entourage soient loyaux. Vous ne voudriez pas qu’ils vous trahissent. Peut-être aimeriez-vous qu’ils vous traitent avec sportivité et non qu’ils trichent ou vous jouent de mauvais tours.

Vous voudriez que les gens soient équitables avec vous.

Vous voudriez qu’ils soient honnêtes avec vous et qu’ils ne vous dupent pas. Vrai ou faux ?

Et peut-être aimeriez-vous qu’ils vous traitent avec

Vous voudriez sans doute que les gens montrent la considération pour vos droits et vos sentiments.

Si vous aviez le cafard, vous voudriez probablement que les autres puissent faire preuve de compassion.

Vous aimeriez également qu’ils fassent preuve de self-control plutôt que de vous passer un savon, n’est-ce pas ?

Et si vous aviez des points faibles ou des défaillances, ou si vous commettiez des erreurs, vous aimeriez sans doute que les gens se montrent indulgents à votre égard, et non pas critiques.

Vous préféreriez que les autres sachent pardonner plutôt que de vouloir à tout prix condamner et punir. Pas vrai ?

Vous voudriez sans doute que les gens se montrent bienveillants à votre égard, et non mal intentionnés ou mesquins.

Vous voudriez probablement que les autres croient en vous, au lieu de douter de vous à tout propos.

Et vous préféreriez sans nul doute qu’ils vous respectent et non qu’ils vous insultent.

Peut-être voudriez-vous aussi que les autres soient courtois avec vous et qu’ils vous traitent avec dignité, pas vrai ?

Vous aimeriez sans doute que les gens vous admirent.

Et lorsque vous avez fait quelque chose pour eux, vous voudriez probablement qu’ils vous en soient reconnaissants. Vrai ou faux ?

Vous aimeriez probablement que les autres se montrent amicaux avec vous.

De certaines personnes, vous attendez peut-être de l’amour.

Et, par-dessus tout, vous ne voudriez pas que les gens simulent toutes ces choses, mais qu’ils soient sincères et qu’ils agissent avec intégrité.

D’autres qualités vous viennent probablement à l’esprit.

Mis à part quelques faux pas passagers (une nouvelle qui nous fait perdre la tête, le cambrioleur que nous devons assommer, le demeuré qui fait du 40 à l’heure sur la voie de gauche alors que nous sommes en retard au travail), il est évident que nous réaliserions des progrès énormes dans le domaine des relations humaines.

Et notre potentiel de survie s’en trouverait considérablement amélioré. Sans oublier, bien sûr, que nous mènerions une vie beaucoup plus heureuse.

Vous pouvez influencer la conduite des gens qui vous entourent. Si vous n’appliquez pas encore ces vertus, il existe une façon de procéder qui vous facilitera la tâche : chaque jour, prenez une vertu et mettez-la en pratique. Au bout de quelque temps, vous les appliquerez toutes.

Vous pouvez apporter votre contribution, si modeste soit-elle, à la naissance d’une ère nouvelle dans les relations humaines — sans compter les avantages et les bénéfices que vous en retirerez personnellement.

Un simple caillou, jeté dans l’eau, peut créer des remous jusqu’aux rivages les plus éloignés.

Le chemin du bonheur brille d’un éclat bien plus grand lorsqu’on met en pratique le précepte : “Essayez de traiter les autres comme vous voudriez qu’ils vous traitent”.

L. Ron Hubbard Fondateur