Changer l’état d’esprit envers les drogues.
Une campagne d’éducation sur les drogues, afin d’arrêter la hausse alarmante des statistiques de l’usage des stupéfiants en Belgique
Des volontaires distribuent de la documentation sur la drogue, basée sur des faits. Ceci fait partie d’une vaste campagne de service public — permettant à tous de connaître la vérité sur les dangers des drogues. |
Les drogues sont si répandues en Belgique qu’une étude récente, menée dans des écoles secondaires à Bruges, a montré que parmi 4500 élèves, 46% avaient pris du cannabis, 10% du LSD, et 12% de l’ecstasy au moins une fois.
La Belgique est également un point central pour l’exportation d’ecstasy vers d’autres pays. En septembre 2002, les autorités ont arrêté trois hommes essayant de faire passer en fraude 80 millions de dollars d’ecstasy vers les États-Unis, à partir de la Belgique. Le même mois, les autorités ont également saisi un envoi massif de 1,2 million de tablettes d’ecstasy, de 34 kg d’héroïne, de 120 kg de tablettes d’amphétamines et de 140 kg de cannabis destinés à l’Irlande.
Une initiative éducative
Ce sont des faits de ce genre qui ont amené l’Église de Scientologie à élargir sa campagne d’éducation et de prévention « Dites non à la drogue, Dites oui à la vie » tant en Belgique que dans le reste de l’Europe et à faire en sorte que les informations réelles sur la drogue soient diffusées largement aussi bien parmi les enfants et les adolescents que les adultes. Il est devenu courant de voir des volontaires dans les centres urbains, de distribuer des brochures, répondre aux questions et donner de l’information au public soucieux au sujet des drogues.
La campagne, active également dans d’autres villes en Europe, est une initiative de scientologues, entièrement basée sur la participation de volontaires et menée comme un service au public. Les organisateurs de la campagne publient des matériaux sur les dangers de plusieurs drogues – l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy et le cannabis – et plus récemment, un guide à l’intention des parents et des enseignants.
« Nous devons protéger nos enfants de la destruction que les drogues provoquent et en même temps aider à sauver ceux dont les vies ont déjà été ruinées », dit Myriam Zonnekeyn de l’Église de Scientologie de Belgique. « Cette campagne est une des manières d’atteindre ce but. »
Cette initiative a pour objectif d’encourager les jeunes à vivre une vie sans drogue pour eux-mêmes, à prendre des initiatives contre les drogues, à encourager leurs camarades à s’abstenir de prendre des drogues et à rapporter leurs actions et leurs accomplissements aux organisateurs de la campagne « Dites non à la drogue, Dites oui à la vie. »
« La tendance PEUT être changée »
Avec l’ouverture des frontières et les modifications des réglementations en matière de drogues dans plusieurs pays européens, il est de plus en plus facile d’obtenir des drogues. La police fait de plus en plus de perquisitions et procède à de plus en plus de saisies, mais seul un faible pourcentage des drogues circulant dans nos rues sont confisquées. Les drogues sont même répandues dans les prisons.
Ces faits n’ont pas découragé les volontaires de la campagne « Non à la drogue, Oui à la vie. »
« Alors que les services responsables de faire respecter la loi se chargent de l’offre, en tant que nation nous ne traitons pas efficacement le problème de la demande, que ce soit par des méthodes efficaces de réhabilitation ou par l’éducation et la prévention » a dit Mme Zonnekeyn. Elle a mis l’accent sur le fait que la prévention ne peut être accomplie par la force ou la punition, mais nécessite un programme d’éducation exhaustif fournissant les informations exactes concernant les drogues et permettant aux individus de prendre par eux-mêmes la décision de ne pas en consommer.
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La prévention ne peut être accomplie par la force ou la punition, mais nécessite un programme d’éducation exhaustif fournissant les informations exactes concernant les drogues et permettant aux individus de prendre leurs propres décisions ********************************* |
« Nous devons rencontrer les gens et faire passer le message que les drogues ne sont PAS nécessairement quelque chose avec laquelle il faut vivre. Cela demande du temps et de la persévérance, mais la tendance PEUT être changée, ».
Elle a ajouté que la majorité de ceux qui ne croient pas que l’on puisse y faire quelque chose, ne croient pas non plus qu’eux-mêmes ou leurs propres enfants pourraient en souffrir, par l’accoutumance, ou même en mourant. Ils se sentent à l’abri, car ils ont une belle maison, une bonne éducation et une famille stable.
« Mais les consommateurs et les victimes des drogues proviennent de toutes les sphères de la société, » a-t-elle continué.
Mettre l’accent sur la prévention
Dans la campagne « Dites non à la drogue, Dites oui à la vie », l’accent est mis sur la prévention, afin de protéger les générations à venir des pièges de l’accoutumance.
Les volontaires disséminent l’information dans les quartiers où la drogue peut être trouvée facilement ou bien les endroits où il y a beaucoup de jeunes. Munis de centaines de brochures, ils parcourent les villes européennes et les distribuent au public, dans des magasins ou restaurants, à la police, aux écoles et aux boîtes de nuit. De nombreux endroits sont devenus des points habituels de distribution de ces brochures très populaires. À ce jour, plus d’un million et demi de brochures ont été distribuées en Europe.
La campagne est entièrement subventionnée par les donations des membres de l’Église de Scientologie de par le monde et est menée sur une base uniquement volontaire, en tant que service au public.
Les organisateurs de la campagne reçoivent des milliers de réponses de profonde appréciation pour les vrais renseignements fournis. De nombreuses autres personnes en demandent des copies supplémentaires. Des enfants et adolescents ont régulièrement affirmé que grâce aux brochures, ils avaient suffisamment d’information pour s’écarter des drogues et ne jamais en prendre.
Une des brochures les plus diffusées est « La vérité sur le joint » qui informe sur les dangers du cannabis. Des centaines de milliers d’exemplaires ont été distribués en Europe.
Depuis le début de la campagne, des parents intéressés, des gérants de magasins, des enseignants et du personnel soignant de tout le pays ont contacté les organisateurs de la campagne pour obtenir des copies afin d’avertir les gens du danger de la drogue.
Grâce à cette diffusion d’informations, les résultats n’ont pas tardé à se faire entendre : des parents, par exemple, ont demandé des exemplaires supplémentaires des brochures après avoir appris par un ami comment leur enfant avait été éloigné des drogues ; un jeune garçon a contacté personnellement les responsables de la campagne pour obtenir d’autres copies de la brochure sur l’ecstasy pour ses amis ; un gérant de magasin mettait un exemplaire de la brochure dans le paquet de chacun de ses clients – et cela a été très bien reçu. Ces réponses positives démontrent qu’il existe une demande réelle pour ces informations.
Ces exemples font partie d’une suite sans fin de demandes pour ces brochures, petites mais très instructives.
Des choix et des décisions informés
« L’information contenue dans ces brochures donne aux gens la possibilité de choisir d’essayer ou non les drogues, d’après les faits, au lieu de faire le choix à cause de la pression exercée par les amis ou la peur des parents », a expliqué Mme Zonnekeyn.
« La décision doit leur appartenir » a-t-elle dit. « Ce point est très important dans notre campagne. Les jeunes décident de dire ‘non’ sur la base de leur connaissance des faits à propos des drogues. »
Myriam Zonnekeyn a ajouté que des résultats comme ceux-là constituent la plus belle récompense pour les efforts faits.
« Les drogues ne doivent pas ruiner la culture européenne, » a-t-elle conclu. « Nous pouvons transmettre les enseignements d’aujourd’hui à nos enfants et à faire en sorte que les futures générations ne soient pas victimes des drogues. »
Si vous avez des informations que vous voulez partager avec « Éthique et Liberté » concernant le problème des drogues et ses solutions en Belgique, contactez-nous au numéro de téléphone 02/ 344 6316 ou par e-mail à l’adresse fa106011@skynet.be