a Secrétaire dÉtat américaine prend officiellement position contre les tentatives françaises pour réduire à néant la liberté de religion.
La très controversée loi About-Picard et la question de la MILS continuent à rencontrer lopposition des nations démocratiques.
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« Les droits de lHomme doivent être un fait et non un rêve idéaliste »
Ron Hubbard
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Peu avant de quitter son poste, début janvier, la Secrétaire dÉtat Madeleine Albright répondait aux inquiétudes exprimées par des personnalités religieuses, universitaires, politiques et des Droits de lhomme sur les tentatives françaises pour mettre fin à la liberté de conscience et dexpression.
« La liberté de religion est la marque dune société démocratique ; elle doit être considérée comme une source de force et de stabilité sociales », écrivit Madeleine Albright dans sa réponse adressée au Président de lInstitute on religion and public policy, avec copie à tous les signataires.
Le haut fonctionnaire a décrit la proposition de législation française comme « faisant partie dun inquiétant courant en Europe occidentale où certains états ont adopté, ou envisagent dadopter, des lois ou des politiques discriminatoires... ces lois et ces politiques représentent un danger pour la liberté de religion ».
Mme Albright a également vivement critiqué les agences gouvernementale anti-sectes en France, en Belgique et en Autriche, car « la grande majorité des groupes religieux qui figurent sur les listes des pouvoirs publics sont des dénominations religieuses légitimes. » Elle a ajouté que, lors dune récent conférence de lOrganisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), « la délégation américaine a lancé un appel au gouvernement français, ainsi quaux gouvernements belges et autrichiens, pour quils ferment leurs bureaux anti-sectes ».
La lettre de la Secrétaire dÉtat Albright fixe lorientation de la future politique étrangère américaine. « Les États-Unis ont agi, et continueront à agir pour inciter les gouvernements français et dautres pays européens à respecter et à défendre la liberté de religion. », écrit-elle. « Soyez assurés que le Département dÉtat continuera à suivre cette question de près. »
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