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a meilleure façon de faire accepter à l’opinion un projet de loi liberticide, c’est bien connu, est d’utiliser un événement dramatique pour endormir la vigilance citoyenne.
C’est ainsi que les tragédies de l’OTS ont été largement utilisées pour servir la lutte officielle contre les minorités religieuses, devenues nouveaux boucs émissaires des tenants de la pensée unique.
Selon une dépêche AFP du 13 avril, « La constitution d’une commission parlementaire sur les sectes s’est produite en juin 1995, quelques mois après les massacres de Salvan et de Cheiry (en Suisse) en octobre 1994. Son rapport a été rendu public le 10 janvier 1996, juste après le massacre du 23 décembre 1995 dans le Vercors, dont le procès s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Grenoble à partir de mardi prochain. »
L’annonce du vote prochain de la loi d’exception contre les soi-disant mouvements à caractère sectaires’est faite au moment même de l’ouverture du dramatique procès de l’OTS. Qui pourrait encore croire qu’il s’agit là d’un simple hasard du calendrier ?
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