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Lassociation Non à la drogue, Oui à la vie sattaque au problème au moyen dune grande campagne dinformation et déducation préventive contre la drogue.
epuis les années soixante, la drogue est descendue dans la rue et a pénétré toutes les couches sociales pour devenir lun des plus graves problèmes des pays occidentaux. Il sagit dun problème dautant plus crucial quil concerne en majorité les jeunes, et à travers eux les générations futures.
On voit aujourdhui se développer une certaine résignation devant ce phénomène, comme si se droguer était une sorte de passage obligé, et en quelque sorte un mal inévitable de nos sociétés modernes. Voici ce quon peut lire dans certaines brochures subventionnées sur fonds publics : « Lavez-vous les narines ! Jetez votre seringue après usage ! Comment reconnaître un véritable ecstasy et le consommer à moindre risque... 5 conseils pour sniffer propre ». Sommes-nous en plein cauchemar ? Devons-nous accepter de voir nos enfants se droguer « proprement » au lieu de tout faire pour leur éviter de mettre le doigt dans linfernal engrenage de la dépendance ?
Certains vont même plus loin et plaident en faveur de la légalisation pour essayer de faire descendre le taux de criminalité et de maladies physiques et morales dévastatrices que la drogue engendre. LEspagne nous fournit un exemple révélateur : ayant tiré les leçons de dix ans dextrême libéralisme en la matière, le gouvernement espagnol vient de décider de faire marche arrière et de revenir à une politique beaucoup plus ferme. Cette expérience ne pourrait-elle éviter à dautres pays européens, dont la France, de commettre les mêmes erreurs ?
Une approche radicalement différente
LAssociation « Non à la Drogue, Oui à la Vie », parrainée par lÉglise de Scientologie, a une approche radicalement différente : les bénévoles informent et éduquent les jeunes et le grand public au sujet de la drogue pour quils ne commencent jamais à en consommer. « Tant defforts sont concentrés sur les symptômes de la toxicomanie. Cest comme si on essayait darrêter un train après quil eut déraillé », dit Agnès Bron, porte-parole pour la campagne en France. « Bien sûr on doit soccuper des symptômes, mais la majeure partie des efforts devrait être concentrée sur léducation et la prévention ».
La campagne « Non à la Drogue, Oui à la Vie », existe depuis plus de dix ans en France, de Paris à Bordeaux, de Nice à Marseille, et sest étendue à de nombreux autres pays.
Les bénévoles de lassociation fournissent une information factuelle sur les drogues et sont sur le terrain pour rencontrer les adolescents et leur faire passer un message clair et simple. Malgré tout ce quon peut vous dire, la drogue na rien de « branché ». Elle est mortelle. « La seule façon durable de combattre les drogues est de fournir une information exacte qui empêche les gens de se tourner vers elles » dit Agnès Bron. « Un jeune qui nest pas conscient des dangers des drogues peut fumer du cannabis pour faire comme ses copains. A lassociation, nous recevons toutes les semaines des coups de fil de jeunes qui fument un joint pour passer le temps entre les cours, et qui pensent à tort que cest inoffensif. », poursuit-elle. « Monteriez-vous à bord dun avion en sachant que le pilote vient de fumer un joint juste avant le décollage ? »
Lassociation publie et distribue largement des livrets dinformation sur les drogues. La vérité sur le joint, Ecstasy : le traître démasqué et la plus récente, Héroïne : la mort dans le sang, sont des publications très documentées qui reflètent la vérité, en se fondant sur les témoignages de toxicomanes dont la vie a été brisée. Car nombreux sont ceux qui commencent par les drogues dites douces et graduellement augmentent les doses, cherchant des trips de plus en plus forts, pour fuir la réalité de la vie ou ne pas faire face au passage à la vie active. « Lhéroïne ma coupé du monde » dit un toxicomane dont le témoignage figure dans le livret. « Mes parents mont claqué la porte au nez. Mes amis et mes sœurs ne voulaient plus me voir. Jétais seul ».
Plusieurs nouvelles brochures sont en préparation et paraîtront prochainement, dont lune sur la cocaïne, qui effectue un retour alarmant et, par ailleurs, un guide sur les drogues et leurs effets.
La drogue, danger physique et spirituel
Pourquoi les membres de lÉglise de Scientologie se sentent-ils autant concernés par le problème de la drogue ? Bien que nétant pas opposés à lusage de médicaments pour le traitement des maladies physiques, ils ne consomment eux-mêmes ni drogues de la rue ni dangereux produits pharmaceutiques vantés comme solution à tous les maux, depuis la dépression jusquau surpoids. Ils sont en effet conscients des effets dévastateurs de ces substances et de lemprise des drogues qui, au-delà des effets physiques, réduisent aussi lautodéterminisme de la personne.
Des recherches ont montré que les résidus des drogues et autres toxines de notre société biochimique se logent dans les tissus graisseux du corps, y restent et continuent à affecter lindividu, ce qui explique que lon puisse en ressentir les effets des années après. Ces mêmes effets font obstacle aux progrès spirituels dune personne.
Le conseil pastoral et létude de Scientologie permettent de prendre conscience des véritables raisons pour lesquelles on a pu se tourner à un moment de sa vie vers la drogue. Les Scientologues participent à des campagnes déducation et de prévention dans tous les pays du monde. Les membres de lÉglise soutiennent également le programme Narconon de réhabilitation des toxicomanes, qui dispose de plus de 70 centres dans 29 pays et obtient des résultats remarquables.
Lutter vraiment contre la toxicomanie
« Personne nessaye de résoudre le vrai problème », dit Agnès Bron. « Nous manquons cruellement de mesures pour léducation, ainsi que de programmes de réhabilitation qui recherchent la raison pour laquelle une personne a commencé à se droguer. Et malheureusement, le budget de la brigade des stups vient dêtre réduit par le Ministre de lIntérieur, ce qui ne va pas arranger les choses. ».
« La seule façon de lutter vraiment contre la toxicomanie, cest de sensibiliser les plus jeunes pour quils ne commencent jamais à se droguer, et cest pourquoi tous nos efforts portent sur linformation », conclut Agnès Bron.
Pour obtenir davantage dinformations sur la campagne Non à la Drogue, ou pour recevoir un exemplaire gratuit des livrets de prévention mentionnés dans cet article, vous pouvez contacter :
Non à la Drogue, Oui à la Vie
16 B, Passage de la Main dOr
75011 Paris
ou les Églises et missions de Scientologie.
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