ANS la société moderne, la recherche du bonheur est conçue par beaucoup
en termes de réussite sociale, ou comme une recherche égoïste
de satisfactions personnelles. En oubliant que nous ne sommes
pas des individus isolés, mais des membres d’une famille, d’une
communauté, en bref des citoyens.
Le Chemin du Bonheur rappelle à travers des préceptes simples les valeurs fondamentales
sur lesquelles bâtir une vie heureuse. Une vie dans laquelle les
mots honnêteté, respect de soi et des autres, solidarité et tolérance
reprennent un sens.
Ce code moral basé sur le bon sens, inscrit dans une petite brochure
intitulée Le chemin du bonheur, se compose de 21 préceptes fondamentaux dont la portée est universelle,
et qui sont vitaux pour vivre en harmonie avec soi-même et les
autres (Voir ci-dessous les préceptes du Chemin du Bonheur).
Mais c’est une chose d’avoir ou de connaître ces préceptes. C’en
est une autre de les mettre en application. Le Chemin du Bonheur décrit précisément chaque précepte et répond à toutes les questions
sur la façon de s’en servir.
Des actions concrètes
Les bénévoles appliquent régulièrement, entre autres, le précepte
« Sauvegardez et améliorez votre environnement » par des campagnes
de nettoyage, qu’il s’agisse de quartiers de Paris, des berges
de la Saône à Lyon ou des plages méditerranéennes.
Imaginez un coin de rue maussade dans le quartier Barbès, un matin,
avec quelques passants pressés d’aller faire leurs courses. Au
bout de la rue apparaît une équipe de huit personnes, chargées
de cartons et de sacs. Habillées de t-shirts aux couleurs du Chemin du Bonheur, elles commencent à remonter la rue en ramassant tous les détritus
qui jonchent la chaussée et les trottoirs.
Les résultats de ces actions, ce sont certes des rues plus propres,
mais aussi des gens qui ralentissent le pas, s’arrêtent, se parlent.
Solidarité
Dans le douzième arrondissement de Paris, une trentaine de familles
africaines vivent dans un squat dans des conditions déplorables.
L’association du Chemin du Bonheur, alertée, arrive avec sa camionnette. Ses moyens modestes ne lui
permettent certes pas de reloger ces familles, mais ses bénévoles
veulent apporter leur aide à cette communauté : ici un seau, là
un râteau, très vite, chacun se met au travail. Cinq personnes
ramassent les gravats et les entassent dans un coin de la cour.
Sébastien tend son cordeau pour délimiter un futur parterre de
fleurs. Éric pousse une brouette de gravillons pour créer une
allée.
Les yeux écarquillés, une ribambelle d’enfants tourbillonne autour
de la camionnette. Chacun veut participer. Un râteau par ci, un
plantoir par là, une pelle pour moi, la brouette pour papa.
Tout le monde est maintenant au travail. Oubliés pour un temps
les conditions de vie douloureuses et la peur du lendemain, les
affronts et les vexations.
Quelques heures plus tard, tout est propre, et des fleurs sont
plantées aux endroits où s’amoncelaient auparavant les détritus.
Donner un coup de main, c’est bien cela aussi le bonheur.
Le civisme au quotidien
L’association, par ses actions concrètes à travers toute la France,
montre que l’on peut agir au quotidien et qu’améliorer les choses
se fait avec des gestes simples qui commencent au coin de sa rue
ou en aidant son voisin.
Le Chemin du Bonheur, premier code moral laïque, répond à une demande universelle de
restauration des valeurs dans la société. On dégrade l’environnement,
on tagge les façades d’immeubles ou de locaux de commerçants, impuissants,
on attaque les bus à coups de pierres et les conducteurs de train
au couteau, comme on attaquait autrefois les diligences. Face
à cette violence, les pouvoirs publics s’efforcent de rappeler
à tous que le savoir-vivre ensemble passe par le respect de l’autre.
C’est aussi le message du Chemin du Bonheur : sous forme de préceptes simples et clairement expliqués, il redonne
un contenu au mot civisme.
Utilisé avec succès par des dizaines de millions de personnes
dans le monde, il a contribué à l’apaisement des haines dans bien
des banlieues chaudes déchirées par les rivalités de gangs ou
la ségrégation raciale.
Des milliers de ces brochures ont été distribuées en France depuis
le début de l’année.
Pour être informé ou participer à nos projets, vous pouvez contacter :
Association
Le Chemin du Bonheur
50, rue des Batignolles
75017 Paris.
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