N OCTOBRE 1998, le ministère italien des Finances a publié un décret confirmant
que lÉglise de Scientologie de Vérone était exonérée de certaines
déclarations comptables et fiscales, car celles-ci « ne sont pas demandées aux associations religieuses et à but
non lucratif ».
Le journal italien La Repubblica commentait ainsi ces informations :
« LÉtat italien avait reconnu dans la Scientologie la dignité
et la réalité de la religion. »
En fait, ce statut avait déjà été confirmé une année auparavant.
En octobre 1997, la Cour suprême italienne avait annulé la décision
dune juridiction inférieure qui stipulait que seules les religions
fondées dans la tradition judéo-chrétienne constituaient des religions
authentiques.
La Cour suprême a également dissipé de nombreuses rumeurs au sujet
de la Scientologie, en qualifiant de nombreuses critiques « dillogiques » et « loin davoir limportance que le juge [de la juridiction inférieure]
leur avait attribuée ». Certaines allégations pouvaient avoir lair condamnables, « mais seulement lors dune première lecture, hors du contexte », a dit la cour. Après un examen plus attentif, et revues dans
le contexte approprié, les activités de lÉglise étaient « sans exception, caractéristiques de tous les mouvements religieux ».
Le président de la Commission judiciaire de la Camera (chambre
basse du Parlement), Giuliano Pisapia, a déclaré : « Cest une décision importante et courageuse qui établit un
principe fondamental pour une société démocratique, un principe
très important dans le cas des religions minoritaires, dont la
protection est la base dun État fondé sur le droit selon la loi... »