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Le Chemin du Bonheur est un guide fondé sur le bon sens pour améliorer la vie. En témoignage de la considération qu’il portait aux hommes de bonne volonté, peu importe leur foi, Ron Hubbard écrivit ce code moral pour les adultes et enfants de toutes les confessions.
Il contient 21 préceptes pour réussir sa vie dans notre monde moderne. Vous trouverez ci-dessous le précepte 18 ; d’autres seront publiés dans de futures éditions d’Éthique & Liberté.
es relations humaines ne peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit tous les massacres et toute la souffrance causés par l’intolérance religieuse au long de l’Histoire, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, une conclusion inévitable s’impose : l’intolérance est anti-survie.
La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses croyances. En essence, le concept de tolérance implique le fait suivant : lorsqu’on cherche à détruire ou à attaquer la foi ou la croyance d’un autre, il en résulte invariablement de graves conflits.
Depuis la Grèce antique, les philosophes n’ont jamais pu se mettre d’accord sur la nature de Dieu, de l’Homme et de l’Univers et les écoles de pensée ont varié d’une époque à l’autre. Actuellement, la mode est au « mécanisme » et au « matérialisme », des philosophies qui remontent à l’Egypte et à la Grèce antique. Elles affirment que tout est matière. Mais aussi plausibles que soient leurs explications de l’évolution, elles oublient quelque chose : leurs théories n’éliminent pas la possibilité que d’autres facteurs existent qui seraient responsables du phénomène de l’évolution. Ce sont aujourd’hui les philosophies « officielles » et elles sont même enseignées dans les écoles. Elles ont leurs fanatiques et ceux-ci ne manquent pas d’attaquer les croyances et les religions d’autrui, ce qui pourrait très bien conduire à l’intolérance et aux conflits.
Depuis le Ve siècle avant J.-C., ou même des temps plus anciens, les esprits les plus brillants n’ont jamais réussi à s’accorder sur la religion ou l’anti-religion. Le plus sage est donc de se tenir à l’écart de cette pomme de discorde.
Pourtant, un principe de grande valeur a émergé de tous ces conflits : le droit aux croyances de son choix.
La « foi » et la « croyance » ne s’inclinent pas toujours devant la logique. On ne peut même pas les qualifier d’illogiques, car il peut s’agir de choses tout à fait à part.
Le conseil le plus sûr que l’on puisse donner à quelqu’un sur ce sujet est de lui dire que chacun a le droit d’avoir les croyances de son choix. Toute personne est libre d’affirmer sa foi. Il est risqué de s’en prendre aux croyances d’autrui et il est plus risqué encore d’attaquer quelqu’un et de chercher à lui nuire en raison de ses convictions religieuses.
Depuis l’apparition de la race humaine sur notre planète, l’Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. Prenez le « mécaniste » et le « matérialiste » d’aujourd’hui. Ne ressemblent-ils pas étrangement aux prêtres d’antan dans leur façon de propager leurs dogmes ?
Les hommes sans croyances sont de bien pauvres hères. Mais il est possible de leur donner foi en quelque chose. Cependant, lorsque vous rencontrez quelqu’un qui a des convictions religieuses, respectez-les.
Le chemin du bonheur peut devenir un lieu de discorde lorsqu’on ne respecte pas les croyances religieuses d’autrui.
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