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On a surnommé notre ère moderne l’âge de l’information. C’est une bonne description. Jamais auparavant les gens n’avaient eu une telle liberté d’échanger des idées. Nous vivons une période sans précédent, caractérisée par l’accès à toutes sortes de données, d’avis, de connaissances et d’opinions.
Mais parmi les avantages incontestables de la technologie de la communication actuelle, certains éléments exigent un regard prudent.
Les reportages des médias couvrant des sujets aussi divers que la politique ou des documents publicitaires à peine déguisés rivalisent chaque jour pour attirer notre attention, et cherchent à nous convaincre de voter pour untel, d’acheter ceci ou de croire en cela.
Les reporters paresseux qui se contentent d’écouter des rumeurs plutôt que de pousser leurs recherches, et qui sont aussi étrangers au concept des faits documentés qu’à celui de l’éthique journalistique, écrivent des articles qui peuvent aussi bien être faux que vrais. Comment pouvons-nous le savoir ?
« Ce qui est vrai pour vous, c’est ce que vous avez observé par vous-même », écrivit Ron Hubbard dans un essai intitulé « L’intégrité personnelle ».
Ce texte fait partie d’une série d’articles écrits par Ron Hubbard, reproduits dans Qu’est-ce que la Scientologie ? un livre de 800 pages qui constitue le texte faisant autorité le plus exhaustif jamais compilé sur le sujet.
Qu’est-ce que la Scientologie ? est disponible dans la plupart des bibliothèques publiques et peut également être consulté sur Internet à l’adresse www.scientology.org. Le livre est également en vente en édition reliée ou en couverture souple, et des exemplaires gratuits sont à disposition des dignitaires religieux, des membres du gouvernement et des médias sur demande écrite à l’adresse qui figure à la dernière page de cette édition d’Éthique & Liberté.
Nous insérons également des chapitres du livre sous forme d’une série d’articles dans chaque numéro de ce magazine.
Cette fois-ci, il s’agit du récit de quelques-unes des premières années de recherche de Ron Hubbard. De même que l’essai sur l’intégrité personnelle déjà mentionné.
a publication de La Dianétique apporta une nouvelle ère d’espoir à l’humanité. Elle marqua aussi le début d’une nouvelle phase de la vie de Ron Hubbard. A partir de là, son existence sera tout aussi aventureuse que les trente-neuf années précédentes. Mais dès lors, ce ne sont pas les détails et les événements qui comptent le plus, mais les accomplissements qui constituent le sujet même de cet article.
Immédiatement après la publication de La Dianétique apparurent les premiers signes indiquant qu’il allait devenir un homme public. Hubbard avait initialement prévu de mener encore une fois une expédition dès qu’il aurait terminé d’écrire La Dianétique. Mais le succès de son livre fut tel qu’il dut modifier ses projets. C’est ainsi qu’au lieu d’explorer les îles grecques, il se retrouva bientôt à voyager dans tout le pays et à donner des conférences sur la Dianétique devant des salles combles. C’est aussi à cette époque que fut créée à Elisabeth, dans le New Jersey aux Etats-Unis, la première Fondation Hubbard de recherche Dianétique. Des foules de gens commencèrent à arriver pour étudier ces nouvelles techniques et approfondir l’étude de la Dianétique.
À la fin de l’automne 1950, sept cent cinquante groupes appliquaient les techniques de la Dianétique dans tout le pays. Les gros titres des journaux proclamaient : « La Dianétique envahit les Etats-Unis » et « C’est le mouvement qui connaît la plus forte croissance aux Etats-Unis ».
Ron Hubbard poursuivit ses recherches. En 1951, il publia un autre livre : « Science de la survie ». Dans cet ouvrage de 500 pages, il explorait plus profondément la nature de la pensée et de la vie. Il offrait aux lecteurs une compréhension accrue du comportement humain, ainsi que des moyens permettant de le prédire. Ce livre traite de tous les éléments d’un tableau, le Tableau Hubbard d’évaluation humaine. Ce dernier explique les divers états émotionnels des individus, ces états ou « tons » étant très précisément définis. Le livre fournit des procédures précises qui peuvent permettre à chacun d’atteindre le niveau le plus élevé de ces tons émotionnels, et, par conséquent, le niveau de survie suprême.
En 1951, il écrivit un total de six livres, et continua de perfectionner les technologies de Dianétique qui avaient résolu les problèmes du mental humain. Mais il restait néanmoins de nombreuses questions sans réponses. Des questions que l’homme se posait depuis le début de l’histoire. « Plus j’avançais dans mes recherches, écrivit-il, et plus je comprenais que cette créature appelée Homo sapiens à laquelle j’étais confronté, comportait beaucoup trop d’inconnues. »
Aussi, un an et demi après la publication de « La Dianétique : la puissance de la pensée sur le corps », Hubbard s’engagea-t-il dans une nouvelle voie vers d’autres découvertes. Il pénétra dans le royaume de l’esprit humain. Il avait commencé cette recherche spirituelle bien des années avant, alors qu’il était un jeune homme sillonnant le monde pour trouver des réponses aux mystères de la vie. Elle devait durer plus de trente ans. Tandis qu’il codifiait une découverte après l’autre, la philosophie de la Scientologie voyait le jour. Elle donnait à l’homme, pour la première fois, une voie vers une conscience, une compréhension et des aptitudes d’un niveau supérieur. Et cette voie, tout le monde pouvait l’emprunter.
Des recherches de nature religieuse
Les travaux de Ron Hubbard pendant toutes ces années étaient de nature intrinsèquement religieuse. Il devint tout naturel que ceux qui l’entouraient en viennent à se considérer non seulement comme les étudiants d’une nouvelle philosophie, mais aussi d’une nouvelle religion. C’est ainsi que des scientologues de Los Angeles fondèrent en 1954 la première église de Scientologie. Hubbard avait créé le sujet ; les scientologues d’alors fondèrent l’Église. Toujours plus de gens découvraient les percées de Ron Hubbard, des églises de Scientologie poussèrent rapidement partout dans le monde. Pendant ce temps, il continuait d’écrire et de donner des conférences, offrant ainsi ses découvertes à ceux qui cherchaient des réponses.
En 1959, Hubbard et sa famille s’installèrent en Angleterre où il avait acheté le manoir de St-Hill à East Grinstead dans le Sussex. Il allait y vivre pendant les sept années à venir. Le manoir allait aussi devenir le siège international de l’Église de Scientologie.
(...) Il commença d’entraîner intensivement des scientologues du monde entier. Ceci afin qu’ils puissent à leur tour rentrer chez eux et enseigner à d’autres. Au milieu des années soixante, il développa, étape par étape, une route permettant à quiconque d’atteindre des niveaux de conscience plus élevés. C’est aussi à cette époque qu’il codifia une série de principes administratifs d’opération pour les organisations de Scientologie. Ces principes entraînèrent une expansion qui fit de la Scientologie un réseau mondial.
Le 1er septembre 1966, la Scientologie est devenue une religion internationale.
D’une découverte à l’autre
Il est bien possible que les travaux de Ron Hubbard contiennent plus de textes et de notes de recherches que n’importe quel autre sujet philosophique, spirituel ou religieux.
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Hubbard se retira de ses fonctions de Directeur général de l’Église et des conseils d’administration de toutes les églises. Il pouvait ainsi se consacrer pleinement à ses recherches sur les niveaux de conscience spirituelle et d’aptitude les plus élevés. Sur le point de faire des découvertes que personne, jamais, n’aurait pu imaginer, il retourna en mer, en partie pour continuer ses recherches dans un environnement serein où il pouvait travailler sans être dérangé.
Il navigua pendant sept ans, sillonnant à nouveau les mers et se consacrant aux problèmes toujours plus graves dont souffrait la société à la fin des années soixante et au début des années soixante-dix. C’est alors qu’il mit au point une procédure particulièrement importante, le programme de réhabilitation pour drogués. Les sondages effectués par le gouvernement reconnaissent aujourd’hui que c’est le programme le plus efficace qui existe à ce jour. C’est aussi là qu’il développa les plus hauts niveaux de Scientologie, perfectionna l’application de la technologie, et élabora de nouveaux principes administratifs. Il fit également des découvertes capitales dans le domaine de la logique.
Retournant à terre en 1975, Hubbard continua à se déplacer. (...) A la recherche de nouvelles méthodes pour rendre la Dianétique et la Scientologie plus accessibles, il écrivit les scénarios de douzaines de films d’entraînement sur ces sujets. Ces films, destinés à donner une démonstration visuelle de l’application correcte des principes techniques, furent en grande partie réalisés et mis en scène par Hubbard lui-même.
Le Chemin du Bonheur
Conscient du déclin toujours plus rapide de la société, Hubbard a écrit en 1980 un code moral non religieux fondé essentiellement sur le bon sens. Ce code fut publié sous la forme d’un livret : « Le Chemin du Bonheur ». Hubbard exprimait ainsi le propos de ce cahier : « Quand on lit les journaux et qu’on circule un peu dans la société, il devient vite évident que l’honnêteté et la vérité ne sont plus considérées avec la même révérence qu’autrefois. Les gens, et même les petits enfants dans les écoles, sont convaincus que le respect des valeurs morales appartient au passé. Aujourd’hui, l’homme détient tout un tas d’armes violentes, et n’a pas les valeurs morales adaptées à la possession de ces armes. »
Très applaudi par les collectivités et les groupes d’action civique du monde entier, « Le Chemin du Bonheur » s’est propagé sur tout le globe. Un véritable mouvement populaire s’est créé autour de ce livre. Il est activement distribué et utilisé dans l’objectif de relever les valeurs morales de l’humanité, afin de lui faire recouvrer sa dignité et son intégrité. Trente-cinq millions d’exemplaires ont été distribués à ce jour, et la demande se chiffre en millions d’exemplaires chaque année.
Une carrière de 50 ans
En 1980, Hubbard fêta le cinquantième anniversaire de ses débuts en tant qu’écrivain professionnel. Avec l’énergie prodigieuse qui le caractérisait, il écrivit coup sur coup « Terre, champ de bataille : une saga de l’an 3000 », une épopée de science-fiction, puis un ouvrage en dix volumes, « Mission Terre », une farce satirique sur les faiblesses de notre civilisation. Ces onze livres devinrent tous des best-sellers, et sur la liste du New York Times et internationalement constituèrent, un exploit inégalé dans toute l’histoire de l’édition.
Retournant à des travaux plus sérieux, Hubbard reprit sa recherche des potentiels spirituels de l’homme au début des années quatre-vingt. (...) Il les termina et mit au point les derniers détails des références techniques de Scientologie qu’il avait passé presque toute sa vie à élaborer.
Aujourd’hui, ces références sont contenues dans une quantité impressionnante de textes et autres matériaux traitant de l’esprit et comprenant la Dianétique et la Scientologie. Les données de ces centaines d’heures de conférences enregistrées sur bandes pourraient à elles seules remplir plus de cent livres.
Pour une civilisation meilleure
En fait, il est bien possible que les travaux de Ron Hubbard contiennent plus de textes et de notes de recherches que n’importe quel autre sujet philosophique, spirituel ou religieux. Toutes ces références sont à la disposition de quiconque désire améliorer sa vie. A ce jour, plus de cent millions d’exemplaires de ses livres ont été vendus.
Après avoir entièrement terminé ses recherches et vu leur application s’étendre à six continents et plus de soixante pays répartis dans le monde entier, permettant ainsi à des millions de gens de changer leur existence, Ron Hubbard quitta cette vie le 24 janvier 1986. Cela ne fut cependant pas considéré comme la fin. Au contraire, ce fut le début d’une expansion sans précédent pour la Scientologie, et le nombre de ceux qui bénéficient de sa technologie croît chaque jour. (...)
De temps en temps, au cours des siècles ou des millénaires, un génie survient et l’humanité accomplit un nouveau pas vers une vie et une civilisation meilleure. Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, est l’un de ces hommes.
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