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par Suzanne Montangero
Eglise de Scientologie de Lausanne
onjour et bienvenue à ce nouveau numéro d’Éthique & Liberté. Selon les chiffres officiels, 48 % des Suisses sont catholiques romains, alors que 44 % d’entre eux sont protestants. Les 8 % qui restent sont décrits par « autres ».
Les « autres » comprennent un large éventail de religions minoritaires — certaines anciennes, bien établies et majoritaires à l’étranger, d’autres relativement inconnues en dehors du cercle des adeptes. Certaines sont chrétiennes, d’autres se fondent sur le bouddhisme, l’hindouisme ou sur des croyances complètement différentes. Elles se distinguent par leur compréhension de la vie et par leurs buts. On comprend donc qu’à des fins de statistiques officielles, elles soient regroupées sous « autres ». Cependant, le fait de considérer tous ces groupes comme similaires ou de les classifier automatiquement comme des « sectes » relève non seulement de l’intolérance, mais également de l’ignorance.
Heureusement, la Suisse a échappé en grande partie à l’intolérance qui a ravagé bon nombre de pays d’Europe pendant des siècles. C’est peut-être notre histoire qui a produit un respect envers la liberté de croyance et le droit de penser par soi-même.
En revanche, rien n’illustre mieux la persécution qui règne encore parmi nos voisins. Pour preuve, l’arrestation en avril à Bâle de Peter Goebel, espion du Bureau de la protection de la constitution (Verfassungsschutz) du Baden-Württemberg. Comme indiqué dans notre dernière édition, Goebel a été envoyé en Suisse dans le cadre de la campagne de harcèlement contre l’Église de Scientologie et d’autres religions minoritaires menée par le Gouvernement allemand. Par chance, nos autorités ne partagent pas la conception allemande selon laquelle la loi ne s’applique qu’à la majorité dominante ; Goebel a été formellement accusé en juin d’avoir conduit « des activités illégales au profit d’un Etat étranger », y compris de falsification de papiers d’identité.
Ensuite, en juillet, le Verfassungsschutz a été pris dans un autre fiasco sérieux, impliquant l’un des grands chefs de la police de Berlin, Otto Dreksler.
Malgré 34 ans d’états de service, Dreksler vit sa carrière virtuellement détruite après que le Verfassungsschutz ait lancé une campagne de propagande, inspirée de rumeurs anonymes, prétendant que le chef de la police était scientologue.
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La Suisse a échappé en grande partie à l’intolérance qui a ravagé bon nombre de pays
d’Europe pendant des siècles.
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Ironie du sort, il semble que la réputation de Dreksler, citoyen travailleur, loyal, honnête et responsable, ait pu rendre crédible qu’il pouvait être scientologue ! Cependant, la rumeur était fausse. Même les médias allemands ont exprimé leur préoccupation du fait que la chasse aux sorcières ait été hors contrôle. Le Tagesspiegel publia une chronique intitulée « Police de la pensée, non merci ». L’article décrivait les activités de la police secrète comme « une honte ». Il soulignait que « ce n’est pas leur travail de déterminer ce qui est correct et ce qui est une hérésie ».
Les incidents de Dreksler et de Goebel ont causé une humiliation internationale pour l’Allemagne. En Angleterre, la BBC a qualifié l’arrestation de Goebel « d’embarrassante remise en place du gouvernement allemand ». Avec sagesse, des propositions de quelques fonctionnaires suisses de suivre le modèle allemand en matière de liberté religieuse ont été rejetées par la majorité.
Dans ce numéro, nous mettons aussi en lumière d’autres formes d’injustice, qui impliquent tromperie et corruption, en l’occurrence dans le domaine des traitements mentaux. Ici en Suisse, des psychiatres ont reçu le feu vert pour causer des souffrances inutiles à des citoyens innocents. Nous considérons qu’il s’agit là d’une question vitale pour une réforme des droits de l’Homme. Aussi, nous exposons la vérité dans Éthique & Liberté.
Vous y trouverez aussi des informations sur la religion de Scientologie même, et sur les nombreuses contributions à la société dues à des membres de nos congrégations en Suisse.
Nos églises se situent toutes dans des endroits en vue dans des villes à travers la Suisse, et sont toujours ouvertes au public. Je vous invite cordialement à une visite ! Venez juger par vous-même ce qu’est la Scientologie, et pourquoi c’est sans doute la nouvelle religion dont on parle le plus dans le monde.
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