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« Une drogue est une drogue »
On entend souvent dire quil ne faut pas confondre drogues « douces » et drogues « dures ». Nest-ce pas un moyen facile de fermer les yeux sur les dangers courus par les consommateurs?
La drogue. On prévient, on en parle, on alerte. Mais pour certains, cest un sujet quon édulcore, quon déguise dadjectifs trompeurs, comme pour installer une frontière entre le « légèrement pas bon » et le « très mauvais ». Il semblerait néanmoins que la légende qui dissocie, voire oppose drogues « douces » et drogues « dures » commence à prendre un coup dans laile.
Dans son livre Un corps pur, lesprit clair, publié vers la fin des années 70, Ron Hubbard écrivait : « Les recherches récentes ont démontré que lélément le plus destructeur de notre culture actuelle est la drogue ».
Presque vingt-cinq ans plus tard, ces paroles sont dune actualité foudroyante. Pourtant, face aux mélanges détonnants quengendre la toxicomanie avec la violence, la délinquance et autres crises existentielles de la société moderne, cest tout juste si on ne vante pas les mérites de « lallégé » en matière de substances diverses et variées. Pour soulager sa conscience ?
Nous publions ci-dessous le témoignage du Dr Christian Doz, et dun acteur, Matéo Capelli, autour de ce livre, Un corps pur, lesprit clair, dans lequel Ron Hubbard donne un éclairage nouveau sur laction à retardement des substances nocives dans lorganisme.
Ethique et Liberté : Matéo, vous, avez-vous pris de la drogue ? Et que pensez-vous de la distinction entre drogues « douces » et drogues « dures » ?
Matéo Capelli : Je peux dire, tout ce quil y avait sur le marché ! Cest-à-dire que jai fumé des joints, beaucoup, des joints de haschich, des joints dherbe, pendant plusieurs années, jai mangé des champignons hallucinogènes, que jai ingurgités en omelette, que jai ingurgités en tisane, jai pris de la cocaïne, jai pris des ecstasys, enfin voyez, jai vraiment pris tout le catalogue possible.
Oui, mais dans tout ça, il y a des drogues dures, des drogues douces, il y a une différence, non ?
Oh ! Alors là, vous savez, les drogues dures, les drogues douces... Je pense que cest pour se donner bonne conscience. Évidemment, quand je fumais des joints, on était tous là, à rouler des mécaniques en disant : nous on nest pas des drogués parce quon consomme de la drogue douce. Cest écrit dans les journaux que cest de la drogue douce, ça a même certaines vertus thérapeutiques, et patati, et patata.
Je crois que tout ça, cest nimporte quoi. Une drogue est une drogue. Moi, pour avoir essayé les « drogues douces » et les « drogues dures »... non, une drogue est une drogue, une drogue vous fout en lair. La drogue, cest la drogue, la mort, cest la mort. Il ne faut pas chercher de raccourci à tout ça, quoi, de mots de vocabulaire, cest une « drogue douce », cest une « drogue dure », cest une drogue, point.
Docteur Doz, le joint sest banalisé, beaucoup de gens en fument en pensant que ce nest pas grave, que ça fait partie des « drogues douces ». Y a-t-il une différence entre les drogues douces et les drogues dures ?
Dr. Christian Doz : Dernièrement, un rapport parlementaire a été remis par le professeur Cabat, qui remet en question la différence entre drogues douces et drogues dures. Il indique que le passage des unes aux autres est maintenant mis en évidence.
Le professeur Jean Costemin pense que le cannabis constituerait, notamment, une voie daccès privilégié à lhéroïne.
Dans son livre, Un corps pur, lesprit clair, Ron Hubbard dit que les résidus des drogues restent dans les tissus graisseux. Est-ce que cela a été confirmé ?
Oui, absolument. Dans un article paru dans la Revue du Généraliste, le Dr Pierre Mercier indique que les drogues, y compris le cannabis, restent longtemps présentes dans le corps. Cest ce qui explique que danciens toxicomanes ont des « flash » ou des « trips » plusieurs mois, voire plusieurs années, après avoir arrêté de prendre de la drogue.
Dans son ouvrage, Un corps pur, lesprit clair, Ron Hubbard suggère une méthode pour se débarrasser des résidus toxiques dus aux drogues.
Si la société moderne engendre des maux quon peut choisir de fuir ou non, elle a aussi pour corollaire la pollution, les radiations et autres conséquences environnementales dont on ignore les effets pervers sur chacun de nous.
En cela aussi, ce livre mérite dêtre lu.
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