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e refus de tout dialogue de la part de ceux qui veulent sattaquer aux droits des religions minoritaires en France soulève de très vives critiques.
La principale cible de ces critiques est Alain Vivien, président de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (MILS). Son refus notoire de tout dialogue saccompagne daccusations tendancieuses visant bien au contraire à provoquer la confrontation, sans oublier la controverse médiatique.
Au mois de juin dernier, la Fédération Internationale dHelsinki (IHF), lune des organisations internationales des Droits de lHomme les plus respectées, dont le siège se trouve à Vienne, répondait à Alain Vivien par une lettre cinglante.
Le Directeur exécutif de lIHF, Aaron Rhodes, se dit « stupéfait » de la position de la MILS et écrit : « Je suis embarrassé, pour vous et pour vos concitoyens français, par le recours que vous faites à des méthodes de dénonciation et dinsinuation qui nous rappellent celles dont nous faisons parfois lobjet de la part de régimes totalitaires et rétrogrades [...] ».
LIHF a condamné la proposition de loi de dissolution française. « Nous craignons que la législation que vous proposez puisse difficilement être jugée compatible avec la notion de pluralisme religieux dans une société démocratique », a exprimé A. Rhodes dans sa lettre, avant dajouter que la France a une approche des religions non traditionnelles « contraire à ses obligations internationales ».
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