Des décisions donnant le droit de célébrer des mariages ouvrent la voie aux standards des Droits de l’Homme.
(Ci-dessus) Une délégation européenne, lors du premier mariage scientologue officiel en Suède, présente une lettre à l’historien religieux, rendant hommage à l’engagement du pays envers la liberté religieuse. Les décisions des gouvernements de la Suède et de l’Afrique du Sud ont été prises après un examen de la religion de Scientologie et de sa pratique. |
Dans un document de quatre pages—édition du 4 mai 2000—le Conseil judiciaire national pour les biens et les fonds publics de Suède conclut que la Scientologie remplit tous les critères pour être reconnue en tant que religion. Notant que toutes les Églises ont reçu, quelque temps auparavant, le statut de communautés religieuses, le Conseil considère que la Scientologie répond de la façon la plus formelle aux critères définis dans la loi sur le mariage.
Accorder aux ministres le droit de prononcer une union est l’étape finale de la reconnaissance en tant que religion en Suède.
Le Conseil judiciaire national déclare : « Les services religieux de L’Eglise de Scientologie consistent en prières, en cérémonies d’attribution de nom, de funérailles et de mariages. »
Le Conseil mentionne également que « la Scientologie est une religion fondée sur les recherches et les enseignements de son fondateur, Ron Hubbard. Sa pratique sacrée consiste en conseil spirituel appelé “audition”, en l’étude des écrits et en recueillement... »
« Cette décision est une formidable reconnaissance des Églises de Scientologie et des ministres qui, depuis 30 ans, ont consacré leur vie à servir leurs paroissiens et la collectivité », déclare Tarja Vulto, porte-parole de l’Église de Scientologie de Suède. « Ils pourront dorénavant se consacrer davantage encore à leur mission et à l’amélioration de la société. »
Un progrès décisif pour l’Europe
En novembre 1999, les autorités fiscales suédoises avaient reconnu le statut non lucratif de l’Église et son but religieux uvrant pour le bénéfice de tous, et lui avaient accordé l’exonération fiscale.
C’est en mars 2000 que le Conseil judiciaire national pour les biens et les fonds publics accorde à son tour aux Églises de Scientologie, le statut de communauté religieuse, ce qui constitue un point de non-retour en matière d’égalité religieuse dans le cadre de l’Union européenne. Il existe des Églises de Scientologie à Stockholm, Malmö et Goteborg. Ce nouveau statut apparaît dans la suite logique d’une nouvelle loi entrée en vigueur au 1er janvier 2000, qui a pour objectif d’établir une juste égalité de droit pour chaque religion en Suède.
Afrique du Sud
En avril 2000, dans une décision qui est à l’honneur du gouvernement sud-africain et destinée à traiter sur un plan d’égalité toutes les religions, le ministère de l’Intérieur accorde aux ministres de l’Église de Scientologie le droit de prononcer les mariages. Cette décision légalise tous les mariages ainsi célébrés par les ministres et constitue une reconnaissance religieuse pour la Scientologie dans ce pays.
Le révérend Heber Jentzsch, Président de l’Église de Scientologie Internationale, déclare : « Cette reconnaissance va aider notre Église à jouer son rôle dans la création d’une société meilleure et à combler les besoins spirituels de tous les Sud-Africains – selon le souhait du président Mandela qui a appelé toutes les religions à aider le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux. » Lors des Journées des religions du monde qui se déroulèrent au Cap en décembre 1999, le révérend Jentzsch célébra un office religieux de Scientologie au Parlement, en présence des ministres de différentes croyances.
Paul Sondergaard, porte-parole de l’Église en Afrique du Sud, accueille avec une grande satisfaction cette décision marquant, selon lui, la détermination du gouvernement à protéger les droits des minorités religieuses. « En acceptant la demande de nos ministres, le gouvernement a appliqué la loi sur les mariages dans le cadre d’une Constitution vivante qui prohibe la discrimination religieuse ou raciale », déclare-t-il, ajoutant encore qu’une telle décision place sur un pied d’égalité la Scientologie et les autres religions.
M. Sondergaard considère également cette reconnaissance comme un témoignage pour tous les efforts réalisés par les ministres de l’Église et leurs congrégations pour soutenir la société civile dans les domaines de l’éducation, des drogues et de la réhabilitation des criminels.
Il indique également que l’Église a subi dans le passé une importante discrimination en Afrique du Sud du fait de son opposition à l’apartheid qui prit fin en 1994 avec les élections multiraciales.
Pendant la période de l’apartheid, les scientologues ont beaucoup uvré pour améliorer la vie des populations sud-africaines noires, aidant les enseignants et permettant à plus d’un million d’élèves d’apprendre à lire et à étudier. Au milieu des années 70, Freedom, l’édition américaine du journal Éthique et Liberté, dénonça, en Afrique du Sud, les camps psychiatriques où les patients noirs étaient enfermés, victimes d’abus et exploités comme des esclaves en servant de main-d’uvre bon marché. L’Organisation Mondiale de la Santé et d’autres organismes internationaux confirmèrent ces faits. Une enquête gouvernementale post-apartheid a mis en place une charte pour les droits des patients psychiatriques.
Grande-Bretagne
En octobre 2000, le ministère des Finances de Grande-Bretagne déclare que les Églises de Scientologie sont exemptées de la taxe sur la valeur ajoutée. Les Églises britanniques font partie des plus anciennes Églises de Scientologie.