Une association lutte contre la violence et le suicide des adolescents par une information concrète sur la drogue
a violence à lécole et dans les groupes de jeunes ne fait quaugmenter comme en témoignent les incidents rapportés quotidiennement par la presse. Mais on assiste aussi à une progression inquiétante des tentatives de suicide parmi les adolescents.
Selon une étude récente de lINSERM, linstitut de recherche médicale, 200 000 tentatives de suicide dadolescents ont lieu en France chaque année, dont 50 000 sont suffisamment sérieuses pour nécessiter une hospitalisation. Trop dentre elles réussissent, puisque le suicide est la seconde cause de mortalité chez les 15-25 ans.
Des chiffres alarmants
Que cachent cette violence et cette volonté dautodestruction ?
Le rapport de lINSERM donne une indication dimportance capitale : plus de la moitié des jeunes poussés au suicide prenait des tranquillisants ou des somnifères, de lalcool, ou encore consommait ou fumait de la drogue.
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... On a limpression que linformation est destinée à apprendre aux jeunes à « se droguer propre ».
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On sait également depuis longtemps que la drogue crée ou accroît la violence et les attitudes hostiles ou agressives.
Tous les dérivés du cannabis font partie des drogues consommées en quantité de plus en plus importante par les jeunes. Selon une étude menée par lESPAD (Projet denquête sur lalcool et autres drogues dans les écoles européennes) en 1999 sur les 30 pays européens, la France vient en deuxième position derrière la Grande Bretagne pour le pourcentage détudiants ayant fait lexpérience de dérivés du cannabis (35 %) pour une moyenne européenne de 16 %.
Un véritable besoin dinformation
Il y a longtemps que linformation sur les drogues devrait être une priorité nationale. Beaucoup pensent quil revient aux pouvoirs publics dagir, mais dautres groupes, comme lÉglise de Scientologie, considèrent quil est essentiel que les groupes religieux et spirituels et les associations se mobilisent.
Lune des plus grandes campagnes dinformation et de prévention, Non à la drogue, Oui à la Vie, est soutenue depuis plus de dix ans par les Églises de Scientologie. Cette campagne sest concentrée sur la diffusion de brochures dinformation factuelles sur les drogues comme le cannabis, lhéroïne et lecstasy.
Au début de lété 2001, lassociation a publié un nouveau livret dinformation, Drogues et enfants : que faire ?
Cette brochure, imprimée à 100 000 exemplaires, sert de guide dinformation aux parents, aux enseignants et à tous ceux qui se sentent concernés par le bien-être des jeunes et le devenir de notre société. Elle répond à une demande générale, car elle explique les effets des drogues les plus courantes, donne des conseils pratiques pour détecter la consommation et labus de drogues, savoir comment en parler à ses enfants et quelles étapes suivre pour renverser la tendance.
Agnès Bron, porte-parole nationale de la campagne Non à la drogue, Oui à la Vie, explique : « Les parents jouent un rôle majeur, aussi bien pour résoudre que pour prévenir le problème de la drogue. Ce dont ils ont besoin, cest dune information factuelle. La connaissance est la meilleure arme contre la drogue. »
Les scientologues sattaquent au problème avec énergie car ils croient à une société sans drogue. Grâce à certains programmes de lÉglise, plus de 250 000 personnes ont arrêté den consommer et sen sont libérés. Plus encore, les Églises et les scientologues soutiennent les centres Narconon, centres de réhabilitation pour toxicomanes laïques et indépendants présents dans 29 pays avec 70 établissements. Narconon a permis à plus de 15 000 toxicomanes, dont bon nombre dhéroïnomanes, de sortir de lunivers dévastateur de la drogue et des menaces qui pesaient sur leur propre vie.
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Toute solution à long terme passe par une large information sur la véritable nature des drogues
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Alors que les scientologues ne sont pas opposés à lutilisation des médicaments ou des antibiotiques dans le traitement des maladies, ils nutilisent ni drogue ni produits pharmaceutiques dangereux préconisés comme solution universelle pour « traiter » tous les problèmes, de la dépression à lexcès de poids. La raison en est simple : les drogues ne sont pas seulement une menace physique pour lindividu, mais menacent gravement son devenir spirituel.
Un message concret
Vous pouvez rencontrer les bénévoles de lassociation Non à la drogue, Oui à la Vie dans différentes villes de France où leurs stands dinformation sinstallent chaque semaine.
Leur message aux adolescents est simple et direct : malgré tout ce que vous pouvez voir à la télévision et dans les magazines et ce que les copains peuvent dire, la drogue cest pas cool, ça tue. Ce message touche des milliers de jeunes et nombreux sont ceux qui viennent à la rencontre des bénévoles, souvent danciens toxicomanes, pour leur dire quils ont changé de point de vue sur la drogue, quils ont décidé de ne plus en prendre ou daider leurs camarades à en sortir.
Les scientologues invitent le public à se joindre à leurs actions pour lutter contre la drogue, et lancent un appel à toutes les églises, aux mouvements de jeunes et aux structures sociales destinées à la jeunesse afin quils donnent une importance prioritaire à linformation sur la drogue dès la rentrée prochaine.
Un large soutien
« Je suis bien content que quelquun soccupe enfin de dire aux jeunes la vérité sur les dangers des drogues ». Cette réaction dun Parisien reflète le sentiment de milliers de personnes.
Très souvent, les gens font part aux bénévoles de lassociation de leur indignation, car linformation anti-drogue est pratiquement inexistante dans les établissements scolaires.
« Vous êtes lune des rares associations que je vois réellement travailler à éloigner les jeunes de la drogue. Jai limpression que les écoles et les pouvoirs publics ont laissé tomber, mais est-ce que cest si difficile, en fait, dinformer les jeunes sur la drogue ? Il faut juste le faire, et vous le faites. Merci. »
Comme le montrent les lettres dencouragement et les nombreuses demandes de brochures reçues par lassociation, le grand public est bien conscient que toute solution à long terme passe par une large information sur la véritable nature des drogues.
« Cela ne fait aucun doute : la consommation de drogue est le problème le plus sérieux auquel la jeunesse française doit faire face aujourdhui. Supprimez la drogue, et vous avez résolu une bonne partie des problèmes de notre société, y compris ceux de la violence ou des suicides », indique Agnès Bron.
« Les jeunes sont le futur de notre culture. Aujourdhui, on a limpression que linformation est destinée à apprendre à « se droguer propre ». Il faut absolument mettre en place une politique à long terme de prévention régulière et efficace contre la drogue. Parents, éducateurs, églises, administrations, doivent travailler main dans la main à cette priorité nationale ».
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