Lorsquun lobby veut mettre la liberté de conscience en sursis
orsquune poignée de députés décida en 1995 douvrir une enquête sur les religions minoritaires, la recherche de la vérité était bien le cadet de leurs soucis. En fait, la commission parlementaire sur les « sectes » réussit à mettre sur liste noire 172 mouvements sans les avoir jamais rencontrés. Ils préférèrent se fier à des informations fournies par les Renseignements Généraux et des mouvements anti-sectes arc-boutés sur des positions extrêmes.
Néanmoins, la liste noire remplit son office.
Sous le terme méprisant de « secte », le lobby antireligieux effectue lamalgame entre les faiblesses réelles ou prétendues, les abus et les dérives dun groupe donné, et tous les autres groupes qui nont en fait rien de commun avec lui, mais à qui il colle cette étiquette infamante. Ce qui reviendrait à identifier lÉglise catholique aux excès commis par les Talibans, les bouddhistes aux massacres de la St Barthélemy, les Juifs à la croisade contre les Albigeois. Cest tout aussi absurde.
Empêcher la compréhension
Le grand public connaît suffisamment les grandes religions, ce qui rend impossibles de telles assimilations les concernant. Tel nest pas le cas de la plupart des religions minoritaires qui sont beaucoup moins bien comprises. Le lobby antireligieux profite de cette situation et semploie à faire obstacle à la compréhension. La tactique nest pas nouvelle : la censure des régimes totalitaires brûle les livres pour supprimer la liberté dexpression et empêcher linformation.
En sommes-nous si loin, quand le Syndicat National de lÉdition, sous la pression dune poignée dextrémistes, refuse en 2001 à la maison dédition des livres de Scientologie un stand au Salon du Livre de Paris, auquel elle participait depuis des années ? Les membres dune délégation venue tenter une médiation, parmi lesquels un lord anglais et le président de la Société des auteurs des Nations unies, furent jetés hors du Salon sous le regard incrédule des visiteurs par cinq loubards, en blouson de cuir noir et au crâne rasé. Deux membres de la délégation, agressés physiquement, ont déposé plainte auprès de leur ambassade.
Dautres incidents illustrent lintégrisme antireligieux. Chaque cas le montre avec une amère ironie : alors que les intégristes accusent diverses minorités religieuses dêtre « fermées » ou « détachées de la société », ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour les ostraciser.
Ouverture et information
Mais on ne peut pas détruire les idées, et, quoi quil en soit, lintérêt du grand public pour la Scientologie continue à se développer. Pour permettre aux gens de connaître les faits et de se faire ainsi leur propre opinion, lÉglise de Scientologie a organisé ces dernières années dimportantes campagnes dinformation sur elle-même, ses pratiques, ses actions et ses membres.
Elle a ainsi mis à jour un ouvrage de référence « Quest-ce que la Scientologie ? », également publié en version de poche, et la mis à la disposition des bibliothèques, des personnalités, des médias et de diverses institutions grâce à des dons. LÉglise a également publié de nombreuses brochures dinformation, ouvert des sites web très complets, et a rencontré des milliers de responsables dassociations et des droits civiques, de journalistes, etc. à travers le monde.
Les Églises sont ouvertes 7 jours sur 7 et, entre autres actions, subventionnent dans leurs communautés une vaste campagne de prévention contre la drogue.
Lexposition itinérante Quest-ce que la Scientologie ? organisée depuis 1999, a reçu plus de 120 000 visiteurs en Europe dont des milliers en France. En 2001, lexposition a déjà été visitée par plus de 50 000 personnes dans différentes villes européennes dont Paris.
Une religion en plein essor
Les observateurs en sont bien conscients. Bien que la Scientologie fasse partie du paysage socioculturel français et européen depuis plus de 40 ans, peu de ce qui a été dit ou écrit dans les médias reflète ce quelle est vraiment ou ce quelle représente.
Toutes les grandes religions se sont frayées un chemin dans un monde où leurs idées et leurs croyances étaient nouvelles. De même, la Scientologie a émergé en 1952, alors que le monde était encore dans laprès-guerre et que la guerre froide faisait planer la menace quotidienne dune guerre nucléaire. Les buts de la Scientologie étaient clairs et énoncés simplement :
« Une civilisation sans folie, sans criminels et sans guerre, où les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes avoir des droits, et où lhomme soit libre datteindre des sommets plus élevés ».
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En 2001, lexposition « Quest-ce que la Scientologie ? » a déjà été visitée par plus de 50 000 personnes dans différentes villes européennes dont Paris.
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La religion de Scientologie repose sur les principes suivants : lhomme est un être spirituel, il est fondamentalement bon et il cherche à survivre. Sa survie et son salut dépendent de sa compréhension de lui-même et des autres, et de sa relation avec les autres, avec toutes les formes de vie, avec lunivers et avec lÊtre Suprême. Le mot Scientologie lui-même vient du mot latin « scio » qui signifie « savoir », et
« logos » qui signifie « létude de ». La Scientologie est donc « létude du savoir » ou « apprendre à apprendre ».
Alors que cette nouvelle religion rencontrait lopposition dune minorité qui combat par principe toute idée nouvelle, la plupart des gens la trouvaient intéressante et beaucoup voulaient en savoir plus. En à peine un demi-siècle, lessor de cette religion lui a permis de compter des millions de fidèles un peu partout dans le monde.
Lavis des spécialistes
Dans notre société façonnée par le modèle judéo-chrétien, beaucoup se demandent en quoi la Scientologie est une religion.
Voici lopinion de quelques-uns des nombreux spécialistes des religions qui ont été interrogés sur cette question.
Le Dr Bryan Wilson, professeur de sociologie à luniversité dOxford et auteur réputé douvrages sur lhistoire des religions, affirme que la Scientologie est sans aucun doute un système de croyances et de pratiques religieuses, comparables en tous points aux buts des grandes religions passées et présentes.
Le sociologue R. Dericquebourg, maître de conférences en sociologie des religions à luniversité de Lille III, a étudié la Scientologie et sest entretenu avec 285 scientologues français. Il conclut : « Elle permet au fidèle de donner un sens aux événements cosmiques, historiques et personnels. »
Fumio Sawada, lun des plus grands spécialistes de la religion au Japon et chef spirituel du Shinto, la plus ancienne religion du pays, écrit : « La religion de Scientologie a plus de points communs avec la tradition religieuse japonaise quavec la tradition occidentale... La Scientologie est une religion et il est impossible darriver à une conclusion différente. »
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