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ISE EN CAUSE par une déclaration récente dAlain Vivien (Le Figaro du 13 juin 2000), la Fédération Internationale dHelsinki pour les Droits de lHomme (IHF) répond au président de la MILS par une lettre ouverte disponible sur Internet (http://www.ihf-hr.org/)
LIHF, qui représente trente neuf Comités dHelsinki et autres organisations de défense de Droits de lHomme affiliés sur le territoire de lOSCE, se dit stupéfaite.
« Je suis embarrassé, pour vous et pour vos concitoyens français, par le recours que vous faites à des méthodes de dénonciation et dinsinuation qui nous rappellent celles dont nous faisons parfois lobjet de la part de régimes totalitaires et rétrogrades, simplement parce que nous les rappelons à leur obligation de respect des normes de droit international en matière de Droits de lHomme », écrit son président.
Après avoir rappelé que « réduire le débat sur la notion de liberté religieuse à des différences de points de vue entre la pensée anglo-saxonne et la tradition européenne na selon nous aucun sens », A. Rhodes ajoute : « Nous craignons que la législation que vous proposez puisse difficilement être jugée compatible avec la notion de pluralisme religieux dans une société démocratique.»
« Finalement, nous comprenons que vous navez pas apprécié la mention de votre nom dans notre rapport de mars 1999 à lOSCE, dans lequel nous précisions votre activité passée à la tête du mouvement anti-secte français, questionnant indirectement votre indépendance en tant que président de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS). Cependant, nous nous étonnons de votre réaction calomnieuse à lencontre de notre organisation. Cette réaction, toutefois, ne peut que nous conforter dans notre opinion. »
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