Un juge d’instruction enquête sur l’origine des fonds utilisés pour l’achat de la propriété vendue en 1994 par J. Tavernier, ancienne présidente de l’UNADFI.
e 12 avril 2001, les juges d’instruction Philippe Courroye et Isabelle Prevost-Deprez, qui instruisent l’affaire du trafic d’armes vers l’Angola, mettaient en examen Bernard Guillet, conseiller diplomatique de Charles Pasqua, pour recel d’abus de biens sociaux. Bernard Guillet se voit reprocher le versement en 1996 d’une somme de 1,5 million de francs à l’association France-Afrique-Orient par une société du marchand d’armes Pierre Falcone, lui-même mis en examen et écroué depuis le 1er décembre 2000. Bernard Guillet était secrétaire général de cette association.
Selon Le Canard enchaîné du 25/4/01, le juge Courroye se serait intéressé au patrimoine de Bernard Guillet et notamment à sa maison du Vésinet, acquise en 1994 pour 3,9 millions de francs. En effet, le diplomate ne déclarait à l’époque que 350 000 francs de revenus annuels.
Seule l’instruction en cours permettra de connaître la vérité puisqu’on ne peut préjuger des résultats de l’enquête. Aucun mystère, par contre, sur l’identité de l’heureuse bénéficiaire de cette jolie transaction immobilière : la propriété achetée par B. Guillet lui a été vendue par Janine Tavernier, alors présidente de l’UNADFI.
Rappelons que le juge « anti-secte » Georges Fenech avait aussi été mis en examen dans cette même affaire Falcone le 10 juillet dernier, pour recel d’abus de biens sociaux.
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