intolérance de la France envers les minorités spirituelles a été dénoncée au cours des audiences qui se sont déroulées le 14 juin devant le puissant Comité des Relations Internationales du Congrès américain.
La Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (MILS), bras armé du gouvernement français dans sa campagne anticléricale, a tout particulièrement retenu lattention.
Les témoignages de spécialistes du Ministère américain des Affaires étrangères et des membres de diverses minorités spirituelles ont porté sur les violations des conventions internationales des Droits de lHomme par la MILS, qui conduisent à priver de nombreuses personnes de leurs libertés démocratiques en raison de leurs croyances.
Le révérend N.-J. LHeureux, directeur exécutif de la Queens Federation of Churches et président du Comité sur la liberté religieuse du Conseil national des Églises du Christ aux États-Unis, a déclaré dans sa déposition avoir participé au mois de mars dernier à une table ronde sur les violations des libertés religieuses à Paris.
« Les membres de cette table ronde et moi-même avons été choqués par ce que nous avons entendu, car il est évident que ces personnes ont été prises pour cible uniquement en raison de leurs croyances », a-t-il déclaré avant de dénoncer un « climat de répression ». « La France a signé des textes sur les droits de lhomme qui protègent la liberté de religion. Malheureusement, la politique du gouvernement français est allée si loin dans la violation de ces principes que les pouvoirs publics ont créé un organisme officiel de lutte contre les sectes, connue sous le nom de MILS. »
La détermination de lÉglise de Scientologie à mettre un terme à la discrimination religieuse pratiquée par le gouvernement français sinscrit dans la droite ligne de plus dun demi-siècle de combat pour les Droits de lHomme.
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