orsqu’en 1860 Charles Baudelaire vantait les mérites des Paradis artificiels que procuraient pour lui l’usage de l’opium et du hachisch, il
parlait pour lui-même et quelques rares initiés. L’accès à la
drogue en cette seconde moitié du XIXe siècle ne concernait guère la population dans son ensemble, encore
moins la jeunesse. Un siècle plus tard, à Woodstock, lors du plus
grand rassemblement de jeunes autour de la musique populaire,
c’est toute une génération qui découvrit les paradis artificiels et leur corollaire, les enfers bien réels ! Les sixties ont d’abord été un formidable déferlement de création
musicale qui a embrasé des millions de jeunes gens. Le message
principal de cette époque était une soif de grandeur, de bonheur
et probablement d’amour.
« All we need is love »
C’est dans cette même période de conquête de l’espace et de quête
d’une vie extraterrestre que les grandes nations se sont concertées
pour envoyer dans l’espace un satellite qui pourrait éventuellement
être recueilli par d’autres formes de vie. Ce satellite poursuit
encore aujourd’hui son périple hasardeux. Chaque grande nation
avait fourni alors un élément significatif de sa vie ou de son
histoire. La nation anglaise n’avait pas envoyé de photographies
de la tour de Londres, ni de l’abbaye de Westminster. Elle avait
tout naturellement choisi pour message la chanson des Beattles
All you need is love. Simple et universel.
Difficile d’imaginer qu’une telle grandeur, à la fois technologique
mais aussi artistique et spirituelle, puisse à ce point côtoyer
la décadence des années qui suivirent. Décadence de la morale,
de l’éducation, de l’instruction. Le trait de génie de cette époque
de grandeur était donc souillé ! Comment ? À Woodstock, pendant
ce concert de 48 heures, animé par les plus grands musiciens populaires
de l’époque, le joint circulait librement, la police ne disait
rien. Et bientôt le bonheur naturel de all you need is love a croisé le feu avec les paradis artificiels pour croiser ensuite le fer avec des descentes insupportables qui font ressembler l’enfer du diable à une image d’Épinal.
Quand le ciel bas et lourd…
Le mouvement spirituel, car mouvement il y eut, s’était heurté
aux desseins des marchands de chaos qui avaient entrepris d’enfermer
ces univers qui fonçaient vers les étoiles dans des pilules de
LSD, des joints de hachisch, dans un enfer au jour le jour pour
la quête de ce qui fera monter le soir puis de ce qui atténuera la descente au petit matin, dans un monde qui ressemblera très vite à ces
mots de Baudelaire :
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle,
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits. »
« Je ne sais pas comment parler de la drogue
à mon fils,
à mes petits-enfants, aux jeunes de mon
quartier… » |
La drogue est entrée aujourd’hui par la grande porte de notre
société avec pour cible la jeunesse. Terriblement démocratisée par son coût modeste, elle est passée brutalement du salon à
la rue, et ce faisant elle touche aujourd’hui toutes les couches
de la société. Banalisée de surcroît par des campagnes de propagande
visant à distinguer drogues dures et drogues douces et parlant également d’une possible légalisation des drogues douces, la drogue fait son chemin insidieux dans la vie au jour le jour,
à tel point qu’il est fréquent de voir des jeunes fumer un joint
dans un lieu public ou dans un train, sans même se cacher.
La campagne Non à la drogue, Oui à la vie
Puisque la drogue est parvenue dans la rue, il est donc tout à
fait naturel que la rue soit le terrain de prédilection de la
campagne d’information de l’association Non à la drogue, Oui à la vie.
L’association Non à la drogue, Oui à la vie, subventionnée par l’Église de Scientologie, a lancé en juillet et
août derniers une campagne sans précédent pour informer le public
des dangers du joint et de l’ecstasy, les drogues les plus en
vogue chez les jeunes aujourd’hui.
Tout d’abord, à Paris et dans la région parisienne, une campagne
d’affichage a permis de faire connaître à des milliers de personnes
un numéro de téléphone à utiliser pour se procurer les livrets
La Vérité sur le joint et Ecstasy, le traître démasqué.
À en juger par l’avalanche d’appels reçus au standard de Non à la drogue, Oui à la vie, émanant de parents et de jeunes, aussi bien que de médecins et
de responsables d’associations, il existe une très forte demande
pour une information véritable sur les drogues.
« Je ne sais pas comment parler de la drogue à mon fils, à mes
petits-enfants, aux jeunes de mon quartier… Pouvez-vous m’envoyer
vos livrets ? »
Par ailleurs, 1 600 acteurs en matière de toxicomanie, dont une
majorité de médecins, ont reçu une brochure intitulée La Réhabilitation d’une société droguée, présentant les découvertes de Ron Hubbard sur les drogues et
proposant une solution pratique et efficace pour sauver les toxicomanes
du piège des drogues.
Mais plus percutante encore fut la campagne du groupe Excalibur, emmenée par Jean Tox, porte-parole de la Campagne pour une France
sans drogue. Le groupe a profité de sa tournée d’été pour donner
des concerts bénévoles dans 35 villes des côtes méditerranéennes
et atlantiques, au cours desquels les livrets sur le joint et
l’ecstasy étaient abondamment distribués.
Parmi les faits marquants de cette tournée : un concert donné
dans un kiosque à musique de la ville de Nice, face à la promenade
des Anglais, et l’impact considérable d’Excalibur jouant sur la
Croisette à Cannes à proximité du palais des Festivals.
Pour résumer ses impressions sur cette extraordinaire campagne
d’été, Jean Tox a déclaré : « Alors que, comme le dit Ron Hubbard, la drogue est le facteur principal de dégradation de notre culture,
il est rassurant de constater qu’un très vaste public, et notamment
les jeunes, accueille avec gratitude nos actions qui visent à
prouver qu’une vie sans drogue est plus belle. »

À la recherche de points de repères et d’informations véritables,
aujourd’hui les jeunes ont le droit de savoir que les drogues
détruisent la conscience et altèrent la personnalité. Ainsi pourront-ils
se déterminer en toute connaissance de cause face à ce fléau.
Tout ce que nous leur souhaitons est de ne pas tomber dans ce
piège d’un paradis artificiel, sans espace, sans but et sans futur
et de troquer cet enfer contre des lendemains qui chanteront All we need is love, le regard tourné vers les étoiles !
Vous pouvez recevoir gratuitement les livrets La Vérité sur le joint et Ecstasy, le traître démasqué, en écrivant à l’association Oui à la vie, Non à la drogue, 16b, passage de la Main-d’Or, 75011 Paris, ou en téléphonant
au +33 (0)1 44 74 61 68.